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Syrie: plus de 30 civils massacrés à Deir ez-Zor par la coalition US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un appareil de la coalition US. ©AP

Des sources d'information ont rapporté que la prétendue coalition internationale anti-Daech conduite par les États-Unis avait commis un autre crime dans l'est de la Syrie.

Des sources locales ont déclaré à l'agence de presse officielle syrienne (SANA) que des avions de chasse américains avaient violemment bombardé le village d'al-Chaafa, situé dans la périphérie de Deir ez-Zor.

Plus de 30 civils dont des femmes et des enfants ont été massacrés jusqu’à présent dans cette frappe de la coalition américaine.

Selon le site web Nida Syria lié à l’opposition, des avions de chasse de la coalition US avaient frappé un hôpital pour femmes dans cette région.

La coalition américaine a bombardé à plusieurs reprises des zones résidentielles situées dans la banlieue de Deir ez-Zor sous prétexte de combattre les terroristes de Daech. Plus de 20 autres citoyens syriens ont récemment été tués lors du bombardement de la ville de Hajin.

Lire plus: Damas accuse la coalition US d’avoir utilisé du phosphore blanc à Deir ez-Zor

Les États-Unis continuent à bombarder des zones résidentielles de la province de Deir ez-Zor, dans l'est de la Syrie sous prétexte de combattre les résidus de Daech. Plus de 100 civils syriens ont été massacrés tandis que des centaines d’autres blessés en novembre à Deir ez-Zor.

Les appareils de la coalition US ont également fait usage récemment de bombes au phosphore blanc considérées comme une arme de destruction massive.

Les bombes à sous-munitions sont totalement interdites par une convention ad hoc de 2008 signée par plus de cent pays. Les États-Unis et plusieurs autres pays ne l’ont pas rejointe. Ces munitions se dispersent dans l’air et, en retombant au sol, provoquent des brûlures profondes qui atteignent les muscles et les os.

Ces armes controversées ont aussi été utilisées dans le cadre de la reconquête de Mossoul en juin 2017, la plus grande ville aux mains des terroristes en Irak, selon l’ONG Human Rights Watch, qui a dénoncé leur usage dans un communiqué.

Le 20 octobre dernier, suite à une frappe aérienne sur la ville syrienne de Hajin, le ministère syrien des Affaires étrangères a envoyé deux missives distinctes à l’ONU et au président du Conseil de sécurité, qui qualifiaient le recours au phosphore blanc de conduite « devenue habituelle et constante ». La frappe aérienne avait fait des morts et des blessés parmi les civils, principalement des femmes et des enfants.

Lire plus: Damas: la coalition commet autant de crimes que Daech

Les autorités syriennes ont appelé l’ONU à faire cesser la présence illégale de la coalition en Syrie.

Depuis août 2014, les États-Unis et leurs alliés ont formé une prétendue coalition internationale anti-Daech, sans l’aval de l’État syrien et contre toutes les lois onusiennes.Elle a déjà mené des frappes aériennes contre les provinces de Raqqa, Deir ez-Zor et Alep.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV