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"Daech envisage de lancer une attaque chimique à Deir ez-Zor!" (Ministère russe de la Défense)

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Masque à gaz. ©Sputnik

Selon le ministère russe de la Défense, Daech s’apprête à lancer une attaque chimique contre les positions des FDS et l’imputer au gouvernement syrien.

Le ministère russe de la Défense fait état de la production de munitions chimiques par Daech dans une localité de la province de Deir ez-Zor.

Selon le ministère russe, il s’agit d’une nouvelle mise en scène d’attaque chimique visant à provoquer Washington et ses alliés contre le gouvernement syrien.

Se référant à des données du renseignement, confirmées par plusieurs canaux, le ministère russe de la Défense annonce dans un communiqué publié le 28 novembre sur son site, que les terroristes de Daech produisent dans l’hôpital d’al-Kishmah de la province de Deir ez-Zor, des munitions artisanales remplies par la suite de substances toxiques, rapporte Sputnik.

Pour le ministère russe de la Défense, les résidus de Daech cherchent à utiliser les munitions pour lancer des offensives contre les positions des Forces démocratiques syriennes (FDS) depuis le secteur de stationnement des forces syriennes pour ainsi provoquer des raids aériens de l’aviation américaine contre l’armée syrienne.

« Ces munitions chimiques sont destinées à pilonner les positions des Forces démocratiques syriennes qui, soutenues par les États-Unis, lancent des opérations contre le groupe terroriste Daech dans la localité de Hajin à Deir ez-Zor », a indiqué le communiqué du ministère russe de la Défense.

Le ministère russe précise que 11 terroristes formés par Daech à l’étranger sont entrés en Syrie pour se concentrer sur les différentes étapes de la fabrication des munitions toxiques.

Dans la foulée, l’armée syrienne s’apprête à récupérer les puits de pétrole de Deir ez-Zor et se déploie dans le nord de cette région pétrolifère.

Le samedi 24 novembre les terroristes retranchés à Idlib avaient mené une attaque au gaz chlore pour pilonner un quartier de la ville d’Alep où plus de 100 civils ont été blessés et transférés à l’hôpital pour de fortes gênes respiratoires.

Moscou n’a pas laissé sans riposte l’attaque au chlore, lançant un raid contre les positions des terroristes d’où étaient provenus les obus au gaz toxique contre Alep.

Les terroristes avaient auparavant lancé des attaques chimiques contre les régions de Khan Cheikhoun et de la Ghouta orientale, les imputant au gouvernement syrien afin d’exposer ce dernier à une intervention militaire occidentale.

Une semaine après l'annonce de fausses accusations à l’encontre de Damas, les États-Unis, la France et la Grande Bretagne ont tiré dans la nuit du 14 avril 2018, plus de 100 missiles sur différentes régions syriennes. Les raids du triangle Washington, Paris, Londres, ont coïncidé « comme par hasard », avec la reprise totale de la région de la Ghouta orientale par l’armée syrienne des mains des terroristes.

Mais il est utile de rappeler que les actions entreprises par le gouvernement syrien ont rendu vaines les frappes contre la Syrie.

Selon les experts, Washington et ses alliés sont très préoccupés par l’échec des terroristes en Syrie. Ils sont nombreux les experts géopolitiques qui pensent que les accusations d’attaques chimiques perpétrées par Damas ne servent qu’à tromper l’opinion publique et à minimaliser les victoires remportées par l’armée syrienne dans ses confrontations avec les terroristes.

Dans le but de modifier les équations de la région au profit d’Israël, l’Arabie saoudite, les États-Unis et leurs alliés dont la France et la Grande Bretagne, ont en grande partie contribué à l’aggravation de la crise syrienne déclenchée par une vaste opération terroriste.

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV