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La poursuite de la Marche du grand retour désespère Tel-Aviv

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un manifestant palestinien jette une pierre en direction des forces israéliennes lors des affrontements du vendredi 23 novembre 2018 dans la banlieue est de la ville de Gaza, près de la frontière avec la Palestine occupée. ©AFP

Un site israélien a annoncé que la poursuite de la Marche du grand retour dans les régions frontalières entre la bande de Gaza et la Palestine occupée désespéraient grandement les responsables de l’appareil sécuritaire du régime israélien.

En effet, le site israélien Walla a annoncé qu’avec la poursuite de ces manifestations et des affrontements, une sorte de désespoir s’est installée chez les responsables israéliens, qui ne savent plus à quel moyen malsain recourir pour empêcher la protestation.

La Marche du grand retour a commencé le 30 mars 2018. Les protestataires exigent le droit au retour dans leur patrie des Palestiniens réfugiés dans les autres pays, la fin du blocus de Gaza ainsi que l'évacuation de l'ambassade des États-Unis à Qods.

Bien que les manifestants palestiniens aient souligné le caractère pacifique de leur protestation depuis son lancement, le régime israélien utilise constamment des balles réelles pour disperser les manifestants. À ce jour, plus de 230 Palestiniens ont été tués et quelque 24 000 blessés.

Walla écrit aussi que bien que les manifestations du vendredi dernier n’aient pas fait de victimes, la situation à Gaza reste toujours préoccupante.

Malgré le froid et la pluie, des milliers de Palestiniens ont pris part à cette marche ce vendredi 23 novembre 2018, plongeant ainsi dans un profond désespoir les responsables israéliens, qui comptaient sur l’arrivée de biens qataris dans la bande de Gaza pour réduire l’ampleur du mécontentement.

Selon Walla, des responsables des services de renseignement égyptiens ont également été aperçus près de la frontière de la bande de Gaza et de la Palestine occupée aux côtés des forces de sécurité du Hamas. Alors que les milieux politiques israéliens prédisaient que ces officiers égyptiens allaient arrêter les rassemblements, cela ne s’est pas produit.

Le Hamas, dans son communiqué de vendredi, a annoncé que l’insistance du peuple palestinien à poursuivre les manifestations pour la 35e semaine consécutive était un signe de sa détermination à atteindre ses objectifs, au sommet desquels la fin du blocus de Gaza.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV