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Deir ez-Zor : 47 membres des FDS tués dans une attaque de Daech

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des membres des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans le village de Susah, dans la province de Deir ez-Zor, à l'est de la Syrie, le 13 septembre 2018. ©AFP

Le jeu du chat et de la souris auquel les Américains ont incités leurs supplétifs au sein des FDS et de Daech semble entrer dans une phase bien délicate : à mesure que les États-Unis travaillent à la restauration de Daech et à son retour sur les frontières syro-irakiennes et ce, dans le strict objectif de les envoyer à l'assaut des forces de la Résistance aussi bien à l'ouest de l'Irak qu'à l'est syrien, Daech, lui avance dans les régions pétrolifères de Deir ez-Zor. Washington cherche en effet à injecter du pétrole de contrebande au corps agonisant des terroristes daechistes pour pouvoir les ressusciter et ce faisant, il leur importe peu que les kurdes qui ont si longtemps compté sur l'aide américaine, se fassent massacrer par endroit par les daechistes.

Lors d’une attaque lancée, ce samedi 24 novembre, à Deir ez-Zor, les terroristes de Daech ont pris pour cible les positions des FDS, a rapporté l’agence de presse iranienne Fars News.

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Selon l’Observateur syrien des droits de l’homme (OSDH), vitrine médiatique de l’opposition syrienne pro-occidentale et proche du renseignement britannique, l’attaque a fait 47 morts et plusieurs blessés parmi les FDS.

Largement soutenues par Washington, les Forces démocratiques syriennes contrôlent le nord et le nord-est syrien mais les États-Unis n'hésitent pas à leur refuser le soutien aérien quand ils sont pris pour cible des attaques de Daech surtout quand ces attaques visent les localités pétrolifères de Deir ez-Zor. Ainsi les villages d'Al-Bahra et de Gharanij, mais aussi un secteur près du champs pétrolier d'Al-Tanak viennent-ils de tomber sous contrôle de Daech au détriment des FDS. 

 

Les FDS avaient été contraints fin octobre de reculer et de céder toutes les positions conquises auparavant dans le secteur, les terroristes de Daech ayant déjà lancé à l'époque des contre-attaques meurtrières, bénéficiant de la mansuétude américaine. Arrivés à 5 kilomètres des frontières avec l'Irak, les Daechistes en ont été même à lancer une première offensive contre les positions des Hachd al-Chaabi ( Résistance irakienne) sur les frontières de la province irakienne limitrophe, al-Anbar. Cet assaut a été puissamment repoussé à coup de missiles de la Résistance tirés contre la région d'al-Tanf où la base américaine pilote les agissements à la fois de Daech et des FDS.

Les États-Unis continuent à abuser de l'absence de la DCA syrienne et russe dans la province de Deir ez-Zor et à multiplier les raids contre les localités pétrolifères de cette province sous prétexte d'avoir à combattre Daech : c'est le cas de Hajin et d'Abou Kamal où l'armée syrienne et ses alliés de la Résistance sont largement déployés et que convoitent les Américains et leurs alliés de l'OTAN. Ces raids perpétrés souvent au phosphore blanc ont provoqué jusqu'ici des dizaines de morts civiles. 

Ce n’est peut-être pas un hasard si les Américains ont choisi de construire des bases militaires en Syrie dans les régions pétrolières, d’autant plus que le Trésor américain a sanctionné la semaine dernière un certain nombre de sociétés et de particuliers russes et iraniens qui cherchent à créer un mécanisme financier pour transporter du pétrole de cette région et financer les projets de reconstruction en Syrie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV