Les États-Unis ont démontré, une fois de plus, leur soutien indéfectible au régime israélien et ses actes illégaux.
L’Assemblée générale des Nations unies a adopté, vendredi 16 novembre, une résolution annuelle condamnant l’occupation par Israël du plateau syrien du Golan par 151 voix contre deux.
Cette résolution compte parmi les neuf autres qui ont été examinées, le même jour, par l’Assemblée générale. Toutes les neuf résolutions défendaient les Palestiniens et condamnaient les comportements des Israéliens à leur encontre.
Seuls Israël et les États-Unis ont voté contre la résolution condamnant l’occupation du Golan alors que les représentants des anciennes administrations américaines à l’ONU s’abstenaient d'habitude dans cette procédure.
Les États-Unis, tout comme les autres pays du monde, n’ont jamais reconnu l’annexion du Golan aux territoires occupés en 1981. Or, Tel-Aviv mène, depuis quelque temps, une campagne d’envergure destinée à convaincre les élus du Congrès ainsi que Donald Trump en personne de reconnaître cette annexion que la récente résolution de l’ONU qualifie de « nulle et non avenue ». Le fait que les États-Unis se sont opposés, cette année pour la première fois, à la condamnation de l’occupation du Golan pourrait prouver que la campagne de manipulation israélienne a fonctionné.
La représentation américaine auprès des Nations unies a tout de suite publié un communiqué pour annoncer que le vote contre des États-Unis à la résolution sur le Golan visait à contrer « un soutien radical aux anti-israéliens ».
De son côté, l'ambassadeur israélien aux Nations unies Danny Danon a apprécié la nouvelle position américaine sur le Golan.
Depuis l’élection de Donald Trump, les États-Unis ont adopté une politique pro-israélienne renforcée. La reconnaissance de la ville de Qods en tant que capitale d’Israël vient à l’appui de cette affirmation.