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Syrie: Tahrir al-Cham divisé sur l’accord de Sotchi

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les terroristes de Tahrir al-Cham. (Archives)

Le fossé se creuse entre le groupe terroriste Tahrir al-Cham et le courant al-Masri qui est contre l’accord de Sotchi signé entre la Russie et la Turquie sur la création d’une zone démilitarisée à Idlib.

Des médias proches des terroristes ont déclaré ce vendredi que des membres du courant al-Masri s’opposaient aux politiques de Tahrir al-Cham sur l'accord de Sotchi et menaçaient de s'en retirer pour rejoindre le groupe terroriste Haras al-Din affilié à Al-Qaïda en Syrie.

Suite à ces différends, des éléments de Tahrir al-Cham (ex-Front al-Nosra) ont menacé de rejoindre le groupe terroriste Daech.

Six terroristes de Tahrir al-Cham ont déjà rejoint le groupe terroriste Haras al-Din, affilié au courant jordanien, séparé de Tahrir al-Cham et diligenté par un dénommé Abuhomam al-Chami.

Les Syriens opposés au gouvernement syrien ont annoncé sur les réseaux sociaux que deux groupes al-Ordoni et al-Masri étaient impliqués dans l’assassinat des chefs de Tahrir al-Cham.

Lors d’une rencontre à Sotchi le 17 septembre dernier, le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Recep Tayyip Erdogan ont conclu un accord sur la création d’une zone démilitarisée d’une superficie de 15 à 20 kilomètres séparant l’armée syrienne et les hommes armés dans le nord-ouest de la Syrie.

Auparavant, la Turquie a tenté de persuader le groupe terroriste Tahrir al-Cham de se retirer des zones démilitarisées à Idlib, mais ce dernier a annoncé dans un communiqué qu’il ne quitterait pas Idlib et ne livrerait pas ses armes.

Pour en savoir plus: Al-Qaïda s’oppose à l’accord Moscou/Ankara

Les forces militaires syriennes s’apprêtent à récupérer la province syrienne d’Idlib qui fait partie des derniers bastions des terroristes dans le pays.

Selon certaines statistiques, quelque 146 000 terroristes appartenant à 103 groupuscules issus de 60 pays ont été déplacés de différentes régions de la Syrie à Idlib et à Jarablous après la libération des territoires occupés, pour vivre auprès d’autres terroristes notamment de nationalité chinoise. La population de cette région est maintenant estimée à environ 3 millions d’habitants.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV