Le président américain Donald Trump a, encore une fois, critiqué sur Twitter la proposition de son homologue français, Emmanuel Marcon de créer une armée européenne.
Dans un discours à la tribune du Parlement européen à Strasbourg sur sa vision de l’Europe, la chancelière allemande, Angela Merkel a pris parti pour son voisin français.
Elle a exhorté les Européens à penser à une échappatoire afin de mettre fin à leur dépendance militaire vis-à-vis des États-Unis.
« Nous ne pouvons pas défendre les Européens si nous ne décidons pas de former une véritable armée européenne », a déclaré le mardi 6 novembre le chef de l’État français.
Macron a suggéré que l’Europe construise sa propre armée pour se protéger contre les États-Unis.
Depuis la prise de fonctions de Trump, les responsables européens réfléchissent à l’idée de former une armée européenne.
Ce sont les réactions pragmatiques des Européens à l’une des promesses électorales du candidat Trump qui prévoyait, en cas de victoire au scrutin, de réduire la contribution des États-Unis à l’ONU.
De retour à Washington après les commémorations du centenaire de l’armistice de 1918, Donald Trump, dans une série de messages a mis en évidence de la « très faible cote de popularité » du président français.
Mais Trump est surtout revenu à la charge sur la proposition de son homologue français de créer une armée européenne, déjà jugée « très insultante » dès son atterrissage à Paris le 9 novembre.
« Emmanuel Macron a suggéré la création de leur propre armée pour protéger l’Europe contre les États-Unis. Mais c’était l’Allemagne, l’ennemie dans la Première et la Seconde Guerre mondiale », a écrit Trump sur Twitter. Les Français « commençaient à apprendre l’allemand à Paris avant que les États-Unis n’arrivent », a-t-il ironisé.
Dans son tweet de ce mardi 13 novembre, le président Donald Trump, en s’adressant à la France et l’Allemagne, a écrit en ces termes : « Paie pour l’OTAN ou non. »
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Mais dans cette tempête de Tweet, entre Trump et Macron, la chancelière allemande a pris position en faveur de son allié français.
« Nous devons travailler dans la perspective de former une véritable armée européenne. Les jours de la dépendance inconditionnelle des autres sont bien révolus », a-t-elle lancé.
Après ces propos tenus par Merkel les eurodéputés l’ont applaudie avec enthousiasme.