Selon l’agence de presse iranienne Fars News, Rateb Shahab, responsable de la branche de Yarmouk du parti Baath, a déclaré que « la décision de permettre un retour des déplacés au Yarmouk a été une décision nationaliste et sage, de la part d’un grand dirigeant ».
Expliquant que cette décision « avait porté une grand gifle à l’accord malsain connu sous le nom de Deal du siècle », Shahab a remercié le président syrien Bachar al-Assad au nom des habitants de Yarmouk, dont une bonne partie sont des déplacés palestiniens.
Dans un entretien donné au journal syrien Al-Watan, il a rappelé aussi le message de remerciements adressé à Assad par les habitants de Yarmouk lors d’une cérémonie donnée le 14 juillet : « Nous nous en remettons à vous pour lutter contre le Deal du siècle, qui est basé sur la destruction des camps palestiniens et l’anéantissement de la question du retour. »
Shahab a rappelé à cet égard que Bachar al-Assad avait reconstruit le camp de Yarmouk pour que les déplacés syriens et palestiniens puissent y retourner et y habiter dans les meilleures conditions possibles.
Le chef de la branche Yarmouk du parti Baath a annoncé aussi que les réfugiés palestiniens avaient prévu pour samedi prochain une grande cérémonie au sein du camp, en commémoration du 48e anniversaire du mouvement de réforme qu’avait mené le président de l’époque, Hafez al-Assad.
Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Fayçal al-Meqdad, avait lui aussi déclaré au début du mois que Damas avait officiellement décidé que les réfugiés de Yarmouk retourneraient dans leur camp.
Au mois de mai, l’armée syrienne a réussi à reprendre le camp de Yarmouk à Daech. Le camp avait été occupé par des terroristes de « l’opposition » en 2012, puis par Daech et le Front al-Nosra en 2015.
Avant que n’éclate la guerre en Syrie en 2011, il y avait au camp de Yarmouk près de 500 000 personnes, dont 160 000 étaient des Palestiniens.
