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La Jordanie met en garde contre les armes de destruction massive d’Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Vue partielle de la centrale nucléaire de Dimona en Israël. ©AFP

Le chef de la Commission de l’énergie atomique de la Jordanie a déclaré que les armes nucléaires israéliennes représentaient un très grand danger pour la région du Moyen-Orient.

Le responsable de la Commission de l’énergie atomique de la Jordanie a en effet réaffirmé que le programme d’armement nucléaire d’Israël représentait un sérieux danger pour la sécurité régionale et qu’il était la plus grande source de la prolifération des armes nucléaires dans le Moyen-Orient.

Lors d’une intervention à la tribune de la 21e session de la Conférence sur la sécurité à Amman, Khalid Touqan a ainsi rappelé la nécessité de la mise en application sans exception du Traité de non-prolifération des armes nucléaires.

"Avec le refus [systématique] d’Israël d’adhérer aux traités internationaux interdisant la prolifération des armes nucléaires, la paix et la sécurité sont loin d’être accessibles dans le Moyen-Orient », a-t-il précisé.

Tel-Aviv n’est pas signataire du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et il posséderait environs 400 ogives nucléaires sans jamais avoir officiellement admis ou nié les détenir.

Selon le chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, toutes les ogives nucléaires du Moyen-Orient appartiennent au régime israélien.

En 2017, Israël a affirmé ne pas avoir l'intention de fermer ses installations nucléaires vétustes de Dimona, vieilles de 54 ans. Le réacteur, entré en fonction en 1963 devait fonctionner 40 années seulement. Il est rapporté que la Commission de l’énergie atomique d’Israël a injecté un budget colossal pour pouvoir maintenir ce réacteur encore deux décennies. Ce fait ne semble pas déranger le moins du monde l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), les États-Unis ainsi que d’autres puissances nucléaires occidentales.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV