Plusieurs pays de l'Union européenne ont publié une déclaration commune dan laquelle ils réitèrent leur détermination à continuer de collaborer avec la Russie, la Chine et d'autres États afin de maintenir efficacement les échanges financiers avec l'Iran, quelles que soient les restrictions imposées par les États-Unis.
La réponse aux sanctions unilatérales initiées par les États-Unis devrait consister en des mesures visant à renforcer l'euro dans les transactions internationales, a déclaré, le lundi 5 novembre, le ministre français des Finances Bruno Le Maire aux journalistes.
"Il est essentiel de renforcer l'euro sur la scène mondiale. Les décisions annoncées par la France, l'Allemagne et la Grande-Bretagne en réponse aux sanctions unilatérales de Washington sont un moyen d'affirmer notre volonté de renforcer la monnaie commune, de vouloir être souverains et libres", a déclaré M. Le Maire à Bruxelles en ajoutant: "Nous voulons faire de l’euro l’une des devises fondamentales en soutien à l’économie."
"À cette fin, il faut plus de solidarité et plus d'investissements en Europe", a-t-il conclu.
La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni ont publié vendredi une déclaration commune confirmant qu'ils continueraient à travailler avec la Russie, la Chine et d'autres États pour maintenir des relations financières efficaces avec l'Iran, en dépit des sanctions imposées par les États-Unis.
A la suite de l'entrée en vigueur de la deuxième série des sanctions US visant particulièrement l’industrie pétrolière de l’Iran, l’administration américaine s’est vue obligée d’attribuer une dérogation à huit États importateurs du pétrole iranien, à savoir la Chine, l'Inde, l'Italie, la Grèce, le Japon, la Corée du Sud, Taiwan et la Turquie.