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Israël maintient un black-out total sur les événements au Golan par crainte d'une contagion

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La minorité druze manifeste contre les élections municipales, dans le village de Majdal Shams, au Golan, le 30 octobre 2018. ©AFP

Les familles syriennes et druzes résidant sur le plateau du Golan, occupé par Israël, ont protesté ce dimanche contre la politique de Tel-Aviv qui a organisé des élections municipales le mardi 30 octobre.

Les manifestants ont brûlé leurs bulletins de vote, agité des drapeaux syriens et dressé des photographies du président syrien, Bachar al-Assad le long de la frontière avec la Syrie.

Après avoir couvert ces manifestations ayant aussi protesté contre la poursuite de la politique de colonisation des territoires occupés syriens au Golan, le régime de Tel-Aviv a interpellé l’un des journalistes de la chaîne Al-Ikhbariya pour lui faire passer un interrogatoire.

Les habitants de cette région ont boycotté les élections israéliennes en organisant des manifestations d’envergure pour affirmer que le Golan fait partie de la Syrie. Ils ont dénoncé surtout la loi juive ratifiée par la Knesset les privant de tout droit civique et les traitant comme des citoyens de seconde zone.

Les Arabes druzes ont tenté de bloquer l’entrée des bureaux de vote en signe de protestation contre les élections. La police israélienne a fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les contestataires.

Damas a critiqué Israël pour avoir organisé des élections dans les territoires occupés, l’accusant d’imposer une « judaïsation » aux Syriens vivant sur ces terres.

Le ministère syrien des Affaires étrangères a une fois de plus insisté sur la protection des civils face à l’agression israélienne sur les hauteurs du Golan occupé.

Selon l’agence de presse syrienne SANA, dans une lettre adressée au secrétaire général des Nations unies et au président du Conseil de sécurité des Nations unies, le mardi 30 octobre 2018, le ministère syrien des Affaires étrangères a condamné l’organisation d’élections locales par le régime israélien dans la région du Golan occupé.

Dans cette lettre, la diplomatie syrienne a dénoncé les efforts de Tel-Aviv pour tenir des élections locales dans les villages occupés du Golan, notamment Majdal Shams, Ein Qiniyye, Mas'ade et Buq'ata.

Tel-Aviv fait voter les habitants des villages syriens contre leur gré depuis des années, afin de leur imposer de force une identité israélienne. Le plateau du Golan est occupé par le régime israélien depuis 1967 au cours de la guerre des Six Jours.

En 1982, Tel-Aviv a prétendu que cette zone faisait partie de son territoire, mais cette prétention n’a jamais été approuvée par les Nations unies.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV