TV
Infos   /   A La Une   /   Asie   /   L’INFO EN CONTINU

Pyongyang menace de reprendre ses activités nucléaires

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un visite un chantier de construction dans la province de Kangwon, dans le sud-est du pays, le jeudi 1er novembre 2018. ©Getty Images

Pour la première fois depuis le sommet entre les dirigeants américain et nord-coréen et tout juste après l’attribution d’une dérogation aux sanctions américaines à huit États acheteurs du pétrole iranien, Pyongyang annonce la probable reprise de ses activités nucléaires.

La Corée du Nord a averti le vendredi 2 novembre qu’elle pourrait relancer une politique visant à renforcer son arsenal nucléaire si les États-Unis ne levaient pas les sanctions.

« Si les États-Unis continuent à se comporter de manière arrogante sans aucun changement dans leur prise de position, la Corée du Nord pourrait reprendre la constitution de forces nucléaires » , a déclaré le ministère des Affaires étrangères de la Corée du Nord dans un communiqué, publié par son agence de presse officielle.

Pour Pyongyang, l’amélioration des relations et l’application des sanctions ne sont pas compatibles. « Washington devrait savoir que ses sanctions n’empêchent pas le développement de l’arsenal nucléaire nord-coréen, notamment après la dérogation aux sanctions US que Washington a attribuée aux huit pays acheteurs du pétrole iranien ».

« La Corée du Nord a demandé, à plusieurs reprises, aux États-Unis de lever leurs sanctions, affirmant qu'elle avait déjà fait d'importantes concessions comme le démantèlement d'un site de lancement de missile et d'une installation d'essais d'armes nucléaires », a rappelé le Wall Street Journal.

Bien que la déclaration nord-coréenne ne menace pas d'abandonner les pourparlers nucléaires avec les États-Unis, le commentaire semble viser à obtenir davantage de concessions lors des pourparlers qui se tiendront entre le secrétaire d'État américain Mike Pompeo et son homologue nord-coréen, l'ancien chef des services de renseignement, Kim Yong-chol, la semaine prochaine aux États-Unis, note le journal.

Dans le même temps, les diplomates américains s’emploient à reprendre les pourparlers avec leurs homologues nord-coréens, en partie pour organiser un deuxième sommet Trump-Kim, les deux parties espèrent que cette rencontre donnera un élan aux négociations bloquées sur le nucléaire.

Après une série d’essais nucléaires, le dirigeant nord-coréen a engagé des négociations avec les présidents américain et sud-coréen. Avant sa première rencontre avec Moon Jae-in, le président sud-coréen, en avril, Kim Jong-un a accepté de renoncer aux essais de missiles nucléaires à longue portée annonçant que les politiques menées par Pyongyang avaient porté leurs fruits et que le moment était propice pour que le pays se concentre sur le développement économique.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV