Ce vendredi, une trentaine de Palestiniens ont été blessés lors de manifestations à la frontière de la bande de Gaza avec la Palestine occupée.
La Marche du grand retour de ce vendredi 2 novembre a été baptisée « Notre peuple déjouera le plan néfaste ».
Depuis le 30 mars dernier, les Palestiniens participent chaque vendredi à des manifestations pacifiques près du mur de séparation, situé entre Gaza et les territoires palestiniens occupés par Israël en 1948, pour réclamer le retour des déplacés.
L’armée israélienne a recours à la force et à la violence pour réprimer ces manifestations en tirant des balles réelles et en faisant usage de gaz lacrymogène.
Depuis le 30 mars, 228 civils ont été tués et presque 22 000 autres blessés, dont 460 grièvement.
Ce vendredi, une trentaine de Palestiniens supplémentaires ont été blessés lors d’affrontements avec l’armée israélienne. Ces affrontements ont éclaté lorsque les Palestiniens protestaient contre la poursuite de la colonisation et la déclaration Balfour, dont c’est aujourd’hui le 101e anniversaire.
Mostafa al-Barghouthi, secrétaire général de l’Initiative nationale palestinienne, a déclaré au correspondant d’Al-Alam en Palestine que la résistance populaire déjouera les plans israéliens.
« Quand tous les objectifs du peuple palestinien seront atteints, ce dernier mettra fin à sa lutte », a pour sa part affirmé Mohammad Shallah, un dirigeant du Jihad islamique de la Palestine.
« La levée du blocus est un droit naturel et nous n’y renoncerons jamais », a de son côté affirmé Mahmoud Khalaf, un des dirigeants du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP)
« Une normalisation de relations avec le régime sioniste est un coup de poignard dans le dos du peuple palestinien. Ce serait une occasion pour ce régime d’assassiner les Palestiniens. La Marche du grand retour a enregistré plusieurs succès et il ne reste qu’à briser le blocus de Gaza », a affirmé Khalil al-Haya, un haut responsable du Hamas.
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé que l’armée israélienne avait pris d’assaut les hôpitaux de campagne à l’est de Khan Younes et à l’est d’al-Barij en tirant des gaz lacrymogènes.
Par ailleurs, le correspondant d’al-Alam a été asphyxié après avoir inhalé du gaz.