Eddie Cohen, chercheur israélien au Centre d'études stratégiques Begin-Sadate a écrit jeudi 1er novembre sur sa page Twitter que les États-Unis considéraient déjà Ahmed ben Abdelaziz Al Saoud comme le prochain héritier du trône.
Selon un article publié par le journal saoudien Al-Watan, le prince Ahmed ben Abdelaziz, le demi-frère du roi Salmane d'Arabie saoudite débutera prochainement sa carrière en tant que président de Conseil d'allégeance à Riyad.
Khaled ben Farhan, le dissident prince saoudien opposé au gouvernement a quant à lui évoqué le jeune âge, mais aussi l'inexpérience du prince héritier pour dire qu'au sein de la famille royale, on parle de coup d'État contre Mohammed ben Salmane.
Le journal français Le Figaro reprend les dires du chercheur israélien Eddie Cohen qui à son tour a cité une source diplomatique informée pour dire que Khaled ben Salmane, l'ambassadeur d'Arabie saoudite auprès des États-Unis, pourrait succéder à son frère Mohammed ben Salmane.
Selon un récent tweet de Mujtahid, célèbre blogueur saoudien, le prince saoudien Ahmed ben Abdelaziz est rentré mardi 30 octobre dans son pays avec la médiation et les garanties des États-Unis et de l'Europe.
Le mois dernier, Ahmed ben Abdelaziz, lors d’un discours prononcé devant les manifestants anti-saoudiens à Londres, avait déclaré que le roi et le prince héritier étaient à l’origine de tous les problèmes, à savoir la guerre contre le Yémen et que cela n’avait aucun rapport avec la famille royale. Un discours qui a eu une grande répercussion sur les réseaux sociaux et qui explique les litiges au sein du pouvoir saoudien.
Ministre le l'Intérieur en 2012, Ahmed ben Abdelaziz a pris la fuite vers les États-Unis échappant de justesse à la vague d'arrestation lancée l'an dernier par MBS et où onze princes saoudiens ont été arrêtés.
