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Vers un réchauffement des relations israélo-omanaises

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Sultan Qaboos (D) du sultanat d'Oman accueille le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu en visite à Mascate, le 26 octobre 2018. ©The National

Il semble que le Sultanat d’Oman fasse la sourde oreille face aux protestations de ces citoyens qui s’opposent aux navettes politiques israélo-omanaises qui ont doublé ces derniers jours.

Le ministre israélien des Transports et des Renseignements Yisrael Katz devrait se rendre la semaine prochaine au Sultanat d’Oman.

Cette visite donne suite à la visite inattendue de la semaine dernière du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu à Mascate à la tête d’une délégation composée du chef du Mossad et du chef du Conseil national de sécurité du régime de Tel-Aviv.

La nouvelle sur le déplacement de Yisrael Katz au Sultanat d’Oman intervient alors que la visite de la semaine dernière de Netanyahu a déclenché un tollé général auprès des pays arabes dont le peuple estime que cette démarche porte atteinte au dossier palestinien.

Nombreuses sont les critiques contre la visite extrêmement rare depuis 1994 d’un haut responsable israélien au Sultanat d’Oman, affirmant qu’Israël a beau avoir oeuvré pour mettre en vigueur le « Deal du siècle », mais les expériences de ces 20 dernières années témoignent de l’échec des tentatives israélo-américaines de modifier les lignes de démarcation des pays de la région pour leur avantage.

La visite de Netanyahu au Sultanat d’Oman a par ailleurs fait réagir les Omanais sur les réseaux sociaux qui ont partagé des images des martyrs palestiniens.

En 1996, le Premier ministre israélien de l’époque, Shimon Peres s’est rendu au Sultanat d’Oman et au Qatar pour y inaugurer le bureau de commerce du régime de Tel-Aviv.

Le premier voyage d’un Premier ministre israélien à Mascate remonte à 1994 à l’époque où Isaac Rabin était à la tête du cabinet.

Lors de la cérémonie d’ouverture du Conseil central palestinien, le président de l’Autorité autonome palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré :

« Nous soulignons à nouveau que la noble Qods et la Palestine ne sont ni négociables ni à vendre. »

« Aucun État palestinien ne sera mis sur pied sans Gaza, et l’Autorité autonome de la Palestine rejette la formation d’un État sur les frontières provisoires », a-t-il renchéri.   

Plus loin dans ses propos il s’est exprimé en ces termes : « Nous restons fidèles à nos principes. Nous ne commettrons pas les erreurs de 1948 et 1967. Nous réaffirmons que Qods sera la capitale éternelle de la Palestine ».

Selon Mahmoud Abbas l’expansion des colonies est depuis le début illégitime. « Il faut qu’on nous rende nos terres », a-t-il martelé. Et de poursuivre : « Le sang des martyrs et les droits des prisonniers palestiniens constituent notre ligne rouge et nous ne permettons personne de porter préjudice à ces valeurs humaines et spirituelles. »

À noter que les Palestiniens ont été chassés de leurs terres par Israël en 1948 lors de la formation du régime factice de Tel-Aviv.

Les Palestiniens revendiquent la Cisjordanie, annexée par Israël lors de la guerre des Six jours en 1967, comme territoire de leur futur État indépendant, ainsi que la bande de Gaza, contrôlée par le mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, et Qods-Est, qui deviendrait leur capitale.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV