Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem a déclaré lors de sa rencontre avec l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, que « la future Constitution et tout ce qui concerne la souveraineté de la Syrie sont l’affaire du peuple syrien », rapporte le 24 octobre Mehr News.
« Damas soutient une initiative politique à la crise en Syrie, a-t-il affirmé. Les résultats du Congrès du dialogue national syrien qui s’est tenu fin janvier dans la ville de Sotchi en Russie sont positifs. »
Un comité constitutionnel qui sera composé de représentants du gouvernement de Damas et de l'opposition syrienne, sera chargé d’élaborer une nouvelle Constitution sur la base de la Charte des Nations unies, les lois et les résolutions internationales.
« Le peuple syrien a le droit de déterminer le sort de son pays. Il lui revient de décider pour sa future Constitution et tout ce qui concerne la souveraineté du pays sans l’ingérence de l’étranger », a déclaré le ministre syrien.
L'envoyé spécial de l’ONU s’est dit impatient d'organiser au tout début de septembre à Genève des consultations informelles avec la République islamique d'Iran, la Fédération de Russie et la Turquie, afin de finaliser le comité constitutionnel.
C’est probablement le dernier voyage de Staffan de Mistura à Damas car il a annoncé le 17 octobre au Conseil de sécurité qu'il quitterait ses fonctions fin novembre. Le diplomate, âgé de 71 ans, invoque officiellement des « raisons personnelles ».