Le commandant de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique a déclaré que cette force était prête à lancer une opération conjointe avec l’armée pakistanaise pour relâcher les gardes-frontières iraniens, enlevés ce matin.
Le général de brigade Mohammad Pakpour a rappelé, le mardi 16 octobre, que des éléments du groupe terroriste Jaysh al-Adl s’étaient infiltrés, depuis la frontière du Pakistan, dans un poste de contrôle frontalier, chargé de surveiller la frontière de Mirjaveh, appartenant à la province du Sistan-et-Baloutchistan.
« Cet attentat a été perpétré par un agent ou des agents infiltrés. Un certain nombre de forces locales, de gardes-frontières de Mirjaveh et deux membres du Corps des gardiens de la Révolution islamique ont été pris en otages avant d’être transférés au Pakistan », a-t-il ajouté.
Le général de brigade Pakpour a appelé le gouvernement pakistanais à renforcer les dispositifs de sécurité sur ses frontières.
« Pendant les six premiers mois de l’année en cours, un grand nombre de postes frontaliers iraniens ont été attaqués depuis le territoire pakistanais. Il y a 12 jours, le numéro deux de Jaysh al-Adl a été abattu lors d’une attaque de ce groupe contre l’un des postes frontaliers iraniens. Divers attentats terroristes ont été perpétrés contre les postes frontaliers et les tours de contrôle de la République islamique d’Iran », a déclaré le général de brigade Pakpour.
Et de préciser : « Nous avons établi pas mal de contacts, depuis ce matin, avec l’armée pakistanaise pour lui demander de garantir l’arrestation des terroristes et la santé des otages. »
Le commandant de la force terrestre du Corps des gardiens de la Révolution islamique a souligné que ces terroristes vivaient dans un fief sur le territoire pakistanais.
« La République islamique d’Iran est prête à faire partie de toute opération conjointe avec l’armée pakistanaise pour arrêter les terroristes et relâcher les otages. Nous suivrons cette affaire jusqu’à ce que les otages reviennent sains et saufs chez leurs familles », a-t-il ajouté.