Selon des sources concordantes, 11 gardes-frontières iraniens ont été enlevés, ce mardi 16 octobre à l'aube, dans la ville de Mirjaveh, dans la province du Sistan-et-Baloutchistan. Les éléments terroristes qui seraient à l'origine de cet enlèvement avaient été repoussés à plusieurs reprises, ces deux derniers mois.
FarsNews avait avancé le chiffre de 14 gardes-frontières enlevés mais ce nombre a été ensuite revu à la baisse.
Selon Téhéran 24, des membres du Bassij (Corps des mobilisés) ainsi que des soldats de l'armée figurent au nombre des forces enlevées. L'enlèvement a eu lieu à Lolkadan, localité située à 50 kilomètres de la ville de Mirjaveh, proche des frontières avec le Pakistan.
Des cellules takfiristes soutenues par Riyad sont actives au Pakistan voisin. L'une d'entre elles, la dénommée Jaish al-Adl, procède à des enlèvements et des attaques terroristes visant les gardes-frontières iraniens.
Ce groupuscule a revendiqué l'enlèvement des gardes-frontières iraniens.
En juillet, un garde-frontière iranien avait été tué dans une attaque terroriste contre un poste frontalier dans cette même province du Sistan-et-Baloutchistan. Des assaillants armés avaient pris d'assaut le point de passage dans le sud-est, avant de se heurter à une cinglante riposte des forces iraniennes. Cette attaque s'était produite quelques heures après l'annonce de la victoire d'Imran Khan et de son parti aux élections législatives, l'ex-joueur de cricket pakistanais qui plaide pour un rapprochement des liens stratégiques avec l'Iran.
Selon un communiqué émis par le Corps des gardiens de la Révolution islamique, "l'attaque a été lancée depuis le Pakistan voisin et d'un lieu situé non loin d'un post de garde-frontière pakistanaise". Les informations supplémentaires seront communiquées ultérieurement.