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Le F-35, symbole de la prouesse technologique US mis en doute

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'avion furtif F-35 de l'armée de l'US Air Force. (Photo d'illustration)

Pour contrer la présence des S-300 russes au sein du système de la DCA syrienne, Israël n'a cessé ces derniers jours d'agiter l'épouvantail de ses F-35.  A le croire, cet avion de la 5e génération saurait en mesure de frapper les batteries de S-300. Très curieusement, une  information diffusée samedi, faisait état du gel des vols des F-35 d'Israël dans la foulée d'une décision identique prise aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne.

De nombreux analystes ont vu à travers cette mesure un nouvel aveu d'impuissance de la part à la fois des Américains et des Israéliens qui doutent visiblement des capacités de leurs "avion stratégique" à abattre les redoutables batteries de missiles russes, vieilles d'un demi-siècle. Or dimanche, les États-Unis ont autorisé leurs avions F-35 à regagner le ciel, sans doute par crainte des répercussions qu'une suspension de vol pourrait avoir sur le marché de la vente. En septembre un F-35 s'est écrasé en Afghanistan, ce qui a déjà largement nui aux contrats de vente à venir. 

Dans la foulée, les États-Unis ont suspendu temporairement les vols des F-35 dans le monde après le premier  crash mais l'info n'a été relevée que ce dimanche 14 octobre. Ce lundi, le constructeur aéronautique US annonce que les moteurs de ces avions furtifs fabriqués aux États-Unis avaient minutieusement été inspectés et pour certains, ils ont dû être remplacés. Ce qui suffit largement pour relancer les spéculations sur les failles organiques qui empêcheraient les F-35 d'avoir des effets souhaités sur les S-300, au cours des combats aériens. 

Ces mêmes failles ont aussi poussé Israël, l’Australie, la Grande-Bretagne à décider de suspendre le décollage de tous leurs avions de combat F-35. Cette décision a été prise après le premier crash de l’avion de combat, ce qui a conduit les inspecteurs à suspecter l’existence d’un problème commun dans les pompes d’injection de carburant dans le moteur de l’appareil. 

Ceci dit, c'est avec un appareil aussi défectueux que les israéliens continuent à menacer de frapper la Syrie et à défier la Russie. Le ministre israélien des Affaires militaires Avigdor Lieberman a ainsi déclaré, dimanche, que Tel-Aviv poursuivrait ses frappes contre la Syrie. 

En référence à l'avion russe abattu en Syrie, Liberman a déclaré pour la énième fois que "nous n'avons renoncé à aucun de nos besoins opérationnels en Syrie", ajoutant que "juste parce que vous n'entendez pas parler des frappes israéliennes en Syrie, cela ne veut pas dire rien n'a eu lieu."

Lire aussi : « Les Américains ont volé une partie de la technologie de fabrication des S-300 »

Malgré les menaces répétées de Tel-Aviv, ce dernier n'a lancé aucune frappe contre la Syrie depuis la livraison des S-300 à l'armée syrienne.  Récemment, une délégation militaire américano-israélienne s’est rendue en Ukraine en secret pour étudier les caractéristiques des systèmes de missiles antiaériens S-300 qui sont au service des forces ukrainiennes. Selon Soha News, les Ukrainiens ont donné des informations aux Américains et aux Israéliens, en plus de la possibilité de les tester sur le terrain.

« Les essais ont été effectués avec la participation de 18 avions F-15C Eagle de fabrication américaine, dirigés par des pilotes israéliens. Avec ces chasseurs de quatrième génération, les capacités du S-300 ont été identifiées. »

De plus, « l’armée ukrainienne a convaincu les experts américains et israéliens que les caractéristiques du S-300 d’origine ne sont pas fondamentalement différentes de celles du système de défense aérienne envoyé en Syrie » selon l’Agence nationale de presse. En conséquence, les experts de l’armée de l’air israélienne ont conclu que les avions de combat F-35 seraient « affaiblis » face au S-300 russe.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV