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Les 7 particularités de l’attaque de drones en essaim sur l’arrière-cour des USA (photos et vidéos)

La base américaine à Al-Tanf, à l'est de la Syrie. (Photo d'archives)

Le 1er octobre, l'Iran a pris pour cible de ses missiles et drones un QG des terroristes de Daech à Hajin, à Abou Kamal. Ce fut sa riposte à la sanglante attaque terroriste d'Ahwaz qui a fait 25 morts. Les analyses se sont focalisées davantage sur les six missiles "Zolfaqar" et "Qiam" tirés depuis l'ouest iranien, passant à côte de sept drones de type Tonnerre qui ont bombardé avec précision la cible. Ce fut une première attaque aux drones en essai, impliquant des appareils autres que des quadrirotors.  

 RQ-170 iranien, Tonnere. (Archives)

L’attaque a impliqué sept drones et elle pourrait être considérée comme la plus importante des attaques de drone iraniennes et même du monde. S’il est vrai que les terroristes utilisent des engins volants en Syrie et en Irak, ces derniers sont cependant dans la lignée des quadrirotors et ne sauraient être assimilés à des drones de combat.

Quels sont les drones qui ont attaqué Daech ?

Le premier drone avait une ressemblance particulière au "Simorgh" ou le modèle iranien du drone américain RQ-170, intercepté par les forces iraniennes il y a quelques années. Le deuxième type du drone impliqué dans l'attaque du 1er octobre, a été un « Tonnerre ».

L’on peut dire aussi que l’Iran a utilisé, en tant que premier pays au monde, un drone "furtif" sur un ennemi situé à près de 600 km du territoire iranien soit à une distance totale de 1.200 km, en comptant l’aller et retour. L’un des sujets ayant fait l’objet de discussions vives dans les milieux militaires internationaux est la question de l’offensive de masse utilisant des engins sans pilote. Dans ce genre d’attaques, des centaines d’engins pourraient être utilisés, certains pour une opération de reconnaissance, d’autres pour une attaque-suicide ou encore un camouflet. Les engins arrivent ainsi en nombre dans une zone donnée pour s’en prendre à des systèmes aériens-ennemis qui ne peuvent donc pratiquement plus se défendre.

Il faut néanmoins préciser que la réalisation d’une telle attaque nécessite un haut degré de connaissance technique ainsi que la possession de systèmes avancés de contrôle téléguidé et de communication. Dans une plus large mesure, il est question d’intelligence artificielle de pointe.

Dans un rapport publié en février 2009, "l’Institut international d'études stratégiques" (IISS), un think tank britannique, décrit l’Iran comme étant une puissance sur le point de contrer "totalement l'embargos sur les armes et d'accéder aux technologies de pointe, à l’intelligence artificielle et aux combats de masse.

L’attaque du 1er octobre impliquant 7 drones de combat furtif iraniens et à longue portée, est une simulation à petite échelle de ce qui serait une offensive d'envergure. La frappe de la semaine dernière s'est produite tout près des zones situées tout près des systèmes de radars US qui sont censés protéger les bases américaines et leurs effectifs. Les drones iraniens ont échappé la vigilance des radars américains, ce qui n'est pas forcément une bonne nouvelle pour une Amérique qui détient un CentCom à Al-Tanf. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV