Alors qu'Israël ne cesse de vitupérer contre la Russie pour avoir livré des S-300 à l'armée syrienne, des analystes relèvent bien un jeu bien trouble de la part de Tel-Aviv qui en cache un autre : les S-300, présents après tout depuis des années en Syrie, ont servi de prétexte aux Américains de déployer davantage de F-35 à Abou Dhabi et en Israël et ce n'est pas fini. Les Américains viennent aussi de faire entrer dans le jeu et pour contrer les avions stratégiques de Su-57 russes, des avions de combat F-22 Raptor. Ces appareils viennent d’atterrir sur la base RAF Leakenheath en Angleterre en provenance de la base aérienne de Langley en Virginie.
Ces appareils de la première escadrille de chasse de Langley relèvent désormais temporairement de la 48 escadrille de chasse (48 Fighter Wing) surnommée l’escadrille de la liberté et assignée aux forces aériennes américaines en Europe et en Afrique (USAFE et AFAFRICA) qui pourrait être amenée à être déployée autour de la Syrie pour contrer la montée en puissance des intercepteurs russes et le déploiement du système de missiles Sol-Air S-300 par le commandement de la défense aérienne du territoire de l’armée syrienne.
L’usage croissant du F-22 Raptor, disent les sources US, "est une des conséquences prévisibles de l’établissement de la bulle de défense aérienne et balistique au dessus du littoral méditerranéen syrien et des incidents impliquant les chasseurs russes Su-35 et des chasseurs US F-22 Raptor au dessus de la Syrie".
Cet engagement américain cadre bien avec la rage israélienne suite à la livraison par Moscou de systèmes S-300 à Damas et dont la conséquence directe est la disparition soudaine de tout aéronef israélien près de l’espace aérien syrien.