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Les missiles iraniens ont visé des cibles tout près d'Al-Tanf (Jerusalem Post)

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La base américaine d'al-Tanf est située à quelques kilomètres de Hajin, visée par les missiles iraniens, le 1er octobre 2018 (Photo d'illustration)

Les missiles à moyenne-portée du CGRI qui se sont abattus lundi 1er octobre sur les QG de Daech à Abou Kamal dans la province de Deir ez-Zor, ont déchaîné les chroniques en Israël. Les Israéliens en ont désormais le cœur net, si les missiles iraniens ont frappé des cibles tout près des bases US en Syrie, il est trop facile pour eux de frapper aussi des cibles en Arabie saoudite et pire en Israël. 

En représailles de l'attentat terroriste revendiqué par Daech à Ahwaz au sud-ouest de l'Iran, l’unité aérospatial du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a fait une retentissante démonstration de force, lundi 1er octobre, en tirant 6 missiles et lançant 7 drones bombardiers, sur les positions des terroristes à Abou Kamal. Peu après, la CNN a rapporté que les missiles du CGRI avaient touché le QG des daechistes, situés à 5 km des positions des forces américaines et des Forces démocratiques syriennes (FDS). L’édition numérique de Jerusalem Post revient sur la frappe balistique iranienne contre l'est de l’Euphrate et écrit : 

« Le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a tiré six missiles balistiques à l’est de l’Euphrate en Syrie  en guise de représailles à une attaque visant les forces armées iraniennes à Ahwaz le 22 septembre. L’attaque prouve le poids et l'influence qui est désormais ceux de l’Iran dans la région et le fait que l’Iran est capable de frapper quand et où il le souhaite ».

Selon Jerusalem Post, "les missiles ont été tirés depuis la ville iranienne de Kermanshah et ont fait un trajectoire long de 570 km au-dessus de l'Iran puis du nord de l'Irak avant d'entrer dans le ciel syrien, où ils ont touché des zones limitrophes de l’est de l’Euphrate, près d’Abou Kamal, l’une des seules régions encore occupées par des éléments de Daech ".

Et le journal de poursuivre : " le tir de missiles a eu lieu après que l’Iran eut blâmé Washington et Riyad pour avoir commandité l’attaque d’Ahwaz, affirmant que ces deux pays soutenaient des groupes terroristes anti-iraniens. L’attaque avait été revendiquée à l’origine par la cellule terroriste al-Ahwazia, mais plus tard, Daech en a endossé la responsabilité. Le CGRI a choisi les missiles balistiques Zolfaghar et Qiam, ceux-là mêmes dont il s'était servi en 2017 dans sa première attaque contre Daech à Deir ez-Zor ».  

Lire aussi : Le CGRI a tué dans l’œuf le projet US pour Abou Kamal

Le commentateur israélien précise :

« Les missiles iraniens ont traversé le ciel irakien et pour ce faire, l’Iran aurait dû se coordonner avec Bagdad. La cible des missiles dans l’est de l’Euphrate a été située tout près des forces américaines et de leurs alliés des FDS, ce qui constitue une menace bien sérieuse à ne pas sous-estimer ».

Plus loin dans son article, le journal fait allusion aux bonnes relations entre l’Iran d’une part, l’Irak et la Syrie de l’autre :

« L’Iran est un allié de la Syrie, et entretient d'excellentes relations avec Bagdad. C'est désormais un bloc qui agit en toute synergie. Quant à la communauté internationale, elle aurait du mal à condamner cette riposte car elle ne visait que Daech. Or, les slogans inscrits sur les projectiles à savoir « Mort à l’Amérique », « Mort à Israël » et « Mort aux al-Saoud » indiquent bien que l’Iran n’a pas visé uniquement Daech ».  

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV