Le président américain Donald Trump a pris la parole ce mardi à l’Assemblée générale des Nations unies pour exprimer l’unilatéralisme forcené de Washington.
Tout en début de son discours, le président Trump a salué les progrès réalisés dans le dossier nord-coréen tout en ajoutant que les sanctions contre Pyongyang resteraient toujours en place.
En ce qui concerne le Moyen-Orient, il a apprécié les efforts de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis en Syrie et au Yémen où ils mènent dans le cadre d’une coalition dirigée par Riyad une guerre meurtrière qui a laissé jusqu’à maintenant plus de 14 000 morts, pour la plupart des civils.
Il a répété ses menaces d’attaque contre la Syrie en cas d’utilisation d’armes chimiques.
Dans une autre partie de son discours, M. Trump a pris une posture anti-iranienne et condamné « l’horrible accord nucléaire de 2015 » entre l’Iran et six puissances mondiales et il a appelé les autres pays à isoler complètement la République islamique.
Il a ajouté que d’autres sanctions suivront après la reprise des sanctions pétrolières contre l’Iran le 5 novembre.
Le président américain a aussi défendu sa décision de déplacer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Qods, en prétendant qu’un tel acte visait à rétablir la paix dans la région.
La mesure américaine en Israël a provoqué la réaction de la communauté internationale ainsi que des manifestations des Palestiniens, qui ont été réprimées par les forces de l’armée israélienne.
Donald Trump a attaqué pendant son discours à l’Assemblée générale de l’ONU plusieurs pays et organisations internationales, y compris l’Iran, la Chine, l’Allemagne, l’organisation des pays exportateurs du pétrole (OPEP), le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, le président syrien Bachar al-Assad, la Cour pénale internationale (CPI), les Pundits, le Pacte mondial sur la migration, le Venezuela.
M. Trump a accusé les membres du cartel pétrolier de l’OPEP de « prendre en otage » le monde et a appelé à une baisse des prix du carburant. « Les États-Unis sont prêts à exporter notre offre abondante et abordable de pétrole, de charbon propre et de gaz naturel », a déclaré Trump à l’Assemblée générale.
La CPI n’a pas de légitimité
Trump a également déclaré que la Cour pénale internationale n’avait aucune légitimité, affirmant qu’elle violait « tous les principes de justice ». « En ce qui concerne l’Amérique, la CPI n’a aucune juridiction, aucune légitimité et aucune autorité », a déclaré Trump à propos du tribunal mondial. « La CPI revendique une juridiction quasi universelle sur les citoyens de tous les pays, violant tous les principes de justice, d’équité et de procédure régulière. Nous ne livrerons jamais la souveraineté américaine à une bureaucratie mondiale non élue et non responsable ».
Le président américain n’a cependant pas manqué à citer ses amis et de bons élèves des États-Unis, dont l’Arabie saoudite, la Pologne et Israël.