Après le Pakistan, la Russie a réagi à l'attaque terroriste qui a visé le défilé militaire de ce samedi 22 septembre à Ahwaz au sud de l'Iran. Le président russe a appelé le président iranien, Hassan Rohani pour lui présenter ses condoléances et faire part de la disponibilité de la Russie à renforcer ses coopérations avec l'Iran dans la lutte contre le terrorisme. Les deux pays se battent depuis des années aux côtés de l'armée syrienne contre les groupes terroristes que soutiennent les grandes puissances. La tuerie de ce samedi à Ahwaz a laissé, selon un dernier bilan, 25 morts dont des civils.
Au téléphone, le chef du Kremlin, Vladimir Poutine a affirmé que son pays était disposé à renforcer la coopération avec l'Iran pour mieux combattre les terroristes. Ces propos sont tenus alors qu'en Syrie, la guerre contre le terrorisme entre dans une nouvelle phase avec la destruction d'un avion Il-20 de l'armée russe, abattu indirectement par Israël.
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« Ce qui s'est passé à Ahwaz nous rappelle une fois de plus la nécessité d'une lutte sans merci contre le terrorisme dans toutes ses formes », a réitéré Vladimir Poutine. Et de poursuivre : «Nous nous sommes également disposés à renforcer la coopération avec nos partenaires iraniens dans la lutte contre ce fléau ».
Plus loin dans ses propos le président russe a qualifié l’attaque terroriste à Ahwaz de "crime abominable". « Nous espérons que tous les auteurs de cet attentat lâche soient identifiés et traduits devant la justice », a-t-il souhaité.
Ce samedi matin, 4 terroristes liés au groupuscule "Al Ahwaziya" ont ouvert le feu sur les participants et les militaires présents dans un défilé militaire à Ahwaz. Trois assaillants ont été tués et un quatrième a été arrêté. Un dernier bilan, communiqué par les sources hospitalières, fait état de la mort de 25 personnes. Plus de 50 personnes ont été blessées. Des sources hospitalières ont annoncé que le bilan risque de s'alourdir.
La République islamique d’Iran a déjà riposté, à deux reprises, à des attaques terroristes similaires menées sur son territoire: une double attaque terroriste revendiquée par Daech contre le Parlement et le mausolée du fondateur de la République islamique en 2017 et qui a coûté la vie à 17 civiles a valu aux terroristes de Daech une frappe aux missiles contre leur QG à Deir ez-Zor. Une deuxième attaque contre les gardes frontières iraniens en juin 2018 à Marivan (ouest), et revendiquées par les miliciens terroristes du PDKI a été ripsotée par une nouvelle frappe aux missiles, visant directement le QG des terroristes à Erbil au Kurdistan irakien.
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La Syrie et le Pakistan condamnent
Le ministère syrien des AE a vivement condamné dans un communiqué "l'attentat terroriste abject" à Ahwaz. "Damas compatit entièrement avec les familles des victimes et affirme que ce genre d'action terroriste n'aidera en rien les terroristes et leurs soutiens à atteindre leurs objectifs. Ce sont des coups qui échoueront, lit-on dans le communiqué.
Plus tôt dans la matinée, le ministère pakistanais des AE a vigoureusement condamné cette attaque terroriste qui a visé "les militaires et les civils iraniens " : " Islamabad condamne toute action terroriste, quelle qu'il en soit la forme". Le ministère a présenté ses condoléances aux familles des victimes.
Le ministère irakien de l'Intérieur dénonce un "acte barbare"
Le ministère irakien de l'Intérieur a également réagi à l'attaque terroriste perpétrée par le groupuscule d'Al Ahwaziya en plein défilé militaire à Ahwaz. Le ministère condamne fermement cette attaque et affirme : " cette action prouve une nouvelle fois la haine que les terroristes et leurs commanditaires nourrissent à l'égard de l'Iran mais ce n'est pas ce genre d'action qui pourra affaiblir le peuple iranien". La ville d'Ahwaz est situé sur les frontières avec l'Irak.
Par ailleurs, le ministre azerbaïdjanais de la Défense, le colonel-général Zakir Hassanov a condamné, dans un message, l'attaque terroriste survenue ce samedi matin à Ahwaz, en Iran, présentant ses condoléances à son homologue iranien Amir Hatami ainsi qu'au chef d'état-major des forces armées Mohammad Hossein Baqeri.
Quant à l'Arménie, son Premier ministre Nikol Pashinyan a envoyé un message au président iranien Hassan Rohani dans lequel il a présenté ses condoléances à l'occasion de la mort des dizaines de citoyens iraniens dans l'attentat terroriste de ce samedi matin à Ahwaz.
En Turquie, le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué dans lequel il a vivement condamné l'attaque terroriste à Ahwaz qui s'est soldée par la mort des dizaines d'Iraniens. La diplomatie turque a présenté ses condoléances au peuple et au gouvernement iraniens.
Le Sultanat d'Oman a de son côté vivement condamné l'attentat terroriste à Ahwaz, affirmant qu'il s'opposait à toute acte terroriste et violent partout dans le monde.
Au Yémen, le ministère des Affaires étrangères du gouvernement de salut national a fermement condamné l'attaque terroriste contre le défilé militaire des forces armées iraniennes, à Ahwaz.
Et les condamnations occidentales?
Pour l'heure aucune réaction digne de ce nom en condamnation à la tuerie d'Ahwaz que le groupuscule terroriste d'Al Ahwaziya a revendiquée n'est constatée. Seul l'ambassadeur de Grande-Bretagne en post à Téhéran, Robert Macaire, s'est contenté dans un tweet de "condamner l'action terroriste d'Ahwaz" puisque "toute action terroriste est condamnable où qu'elle se produise".
En Espagne, le gouvernement de Madrid a publié un communiqué sur le site web de son ministère des Affaires étrangères dans lequel il a condamné l'attentat terroriste qui a visé le défilé militaire des forces armées iraniennes dans la ville d'Ahwaz.
A suivre ...
