Le porte-parole du gouvernement du Kurdistan irakien a déclaré qu’il était impossible qu’il remette au gouvernement iranien l’un quelconque des éléments du groupuscule PDKI (Parti démocratique du Kurdistan iranien).
Ce jeudi 13 septembre, le gouvernement régional du Kurdistan irakien a affirmé qu’il ne livrerait pas un seul des éléments du groupuscule Hadaka (PDKI), a rapporté Fars News.
Ce groupuscule, qui est considéré par l’Iran comme un groupe terroriste, est actif dans la ville d’Erbil au Kurdistan irakien. Quelques jours plus tôt, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a tiré des missiles sol-sol sur un siège de ce groupuscule, tuant et blessant plusieurs de ses membres.
Le mois dernier, les éléments du PDKI ont pris d’assaut un poste frontalier de la base Hamza Seyyed-ol-Chohada du CGRI dans le village de Dari, dans la province du Kurdistan. Lors de cette attaque, un dépôt de munitions a explosé, causant la mort en martyrs de 10 membres des forces iraniennes.
« Aucun des éléments du Parti démocratique du Kurdistan iranien [un parti d’opposition dissous, NDLR] ne sera livré aux autorités iraniennes », a déclaré Safin Dizayi, porte-parole du gouvernement du Kurdistan irakien, devant les journalistes à Erbil.
« Les membres de ce parti sont présents depuis les années 1980, à l’époque de l’ancien régime irakien, sur le territoire du Kurdistan irakien et en Irak en vertu d’une série d’accords. Une grande partie d’entre eux se sont réfugiés en Irak et il faut respecter les règles du droit international », a ajouté Safin Dizayi.
« Le règlement des problèmes ne passe pas par des tirs de missiles ou des opérations militaires. Il faut les résoudre de manière appropriée », a-t-il poursuivi.
Le général Mohammad Hossein Baqeri avait auparavant déclaré que le gouvernement irakien devait livrer les auteurs de l’attaque aux gardes-frontières iraniens.