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« Kushner et Greenblatt traitent les dirigeants arabes comme des valets »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi (D) rencontre l’envoyé spécial du président américain Donald Trump Jason Greenblatt (G) et le conseiller Jared Kushner (2e-G) au palais présidentiel du Caire, le 21 juin 2018. ©AFP

« Aucun des deux émissaires des États-Unis pour le Moyen-Orient n’a réussi à faire avancer le processus de mise en application du Deal du siècle, car il s’agit d’un deal monté de toutes pièces », a déclaré un expert israélien.

Jackie Hougi, analyste et orientaliste israélien, reconnaît l’inefficacité du président américain Donald Trump dans le règlement du conflit israélo-palestinien et réaffirme que les responsables américains traitent comme des valets les dirigeants des pays arabes du golfe Persique. 

Selon le quotidien Rai al-Youm, « Jackie Hougi a déclaré qu’aucun des deux émissaires des États-Unis pour le Moyen-Orient, c’est-à-dire Jared Kushner et Jason Greenblatt, n’avait réussi à faire avancer le processus de mise en application du Deal du siècle, car il s’agit d’un deal factice et monté de toutes pièces ».

« Lorsque les émissaires de l’administration Trump n’ont pas réussi à gagner la confiance des parties impliquées, ils ont fait appel au plan B qu’est le projet de la reconstruction de Gaza. Ils ont lancé une campagne pour le règlement humanitaire de la crise de Gaza et ils ont réussi à obtenir le feu vert du Premier ministre Benjamin Netanyahu. La médiation diplomatique, c’est un processus très délicat. Kushner et Greenblatt ne savaient pas comment accomplir leur mission. Ils traitaient les dirigeants des pays arabes comme des valets et ils avaient oublié la principale règle du travail. Le côté difficile de l’affaire est que tous les deux émissaires ont tenté de rallier à leur initiative les pays arabes comme l’Égypte, l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis sans lesquels ils ne pouvaient pas faire réussir leur plan. Alors, ils ont demandé auxdits pays de payer de grosses sommes d’argent alors que la cause palestinienne ne leur semble plus aussi importante qu’elle l’était par le passé », a expliqué Jackie Hougi.

Il a souligné que l’administration de Donald Trump avait jusqu’ici obtenu très peu de résultats en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV