L'Allemagne est en pourparlers avec ses alliés sur un possible déploiement militaire en Syrie.
Si le gouvernement syrien a utilisé des armes chimiques à Idlib, le déploiement des forces allemandes est très hypothétique, a menacé le porte-parole du gouvernement allemand tout en rappelant l’indispensable implication du Parlement allemand dans une telle décision.
«Nous sommes en discussion avec nos partenaires américains et européens sur cette situation. Mais pour l’instant, il n’y a pas eu de décision à prendre », a déclaré lors d’une conférence de presse régulière tenue ce lundi 10 septembre, le porte-parole du gouvernement allemand Steffen Seibert, cité par Reuters.
Se référant à un rapport publié aujourd’hui par le journal allemand Bild, Reuters a rapporté que le ministère allemand de la Défense, dirigé par les conservateurs, examinait sous pression de Washington les options possibles pour rejoindre les forces américaines, britanniques et françaises dans toute action militaire future en cas d’une présumée utilisation d’armes chimiques par le gouvernement syrien.
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Les accusations pointant du doigt le gouvernement syrien interviennent alors que ce dernier a démantelé en 2013 sous l’égide de l’organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OICA) une grande partie de son arsenal chimique et en a envoyé le reste en dehors de la Syrie. De même, les autorités syriennes ont, à maintes reprises, réitéré que le pays ne disposait pas d’armes chimiques.
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En outre, les autorités russes préviennent régulièrement depuis plusieurs semaines que certains groupes terroristes, munis d’armes par les Occidentaux, tentent de lancer une attaque chimique en Syrie et de l’inculper au gouvernement syrien.
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Les États-Unis et leurs alliés ont à deux reprises lancé des opérations contre la Syrie pour la présumée attaque chimique de Damas contre son peuple ; la frappe effectuée dans la nuit du 6 au 7 avril 2017 contre la base aérienne d’al-Chaayrate près de la ville d’Homs et celle du 14 avril 2018, lors de laquelle environ 100 missiles ont été tirés vers les cibles du gouvernement syrien.
