Les sources médiatiques kurdes en Irak ont annoncé que le bureau central du Parti démocratique du Kurdistan d'Iran (PDKI) dans la région de Koya avait fait l’objet d’une attaque au missile.
L’agence de presse iranienne Fars News, citant le site web Kurdistan 24, a rapporté, ce samedi 8 septembre au matin, que le quartier général du Parti démocratique du Kurdistan d'Iran avait été attaqué au missile, à Koya, une ville de la province d’Erbil.
« Quelques missiles ont été tirés depuis l’Iran en direction du QG du Parti démocratique du Kurdistan, à 65 km de la frontière iranienne », a annoncé Kurdistan 24.
5 personnes auraient été tuées et plus de 35 autres blessées dans cette attaque, a annoncé un responsable du parti. D’autres sources confirment la mort de 11 personnes.
Le secrétaire général du PDKI, Mustafa Mawludi, et son prédécesseur, Khalid Azizi, ont été blessés dans l'attaque.
À en croire des témoins oculaires, des drones auraient été repérés dans le ciel de la région de Koya, drones dont la mission était d’enregistrer l’attaque et d’en communiquer le résultat.
Kurdistan 24 écrit que cette région n’avait pas été prise pour cible par l’Iran depuis 22 ans.
Aucune source officielle n’a encore réagi à cette information.
Il est à rappeler que 11 membres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) avaient été tués dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 juillet lors d'une attaque terroriste contre un post frontalier à Marivan, dans l'Ouest iranien. Les séparatistes du Parti démocratique du Kurdistan, dont le siège se trouve à Erbil, avaient revendiqué l'attaque. Le CGRI avait quant à lui promis de venger le sang des martyrs.
Les infiltrations terroristes sur le territoire iranien depuis le Kurdistan irakien à l’ouest ou le Pakistan à l’est se sont multipliées, mais elles se heurtent systématiquement aux contre-attaques des gardes-frontières iraniens.