Malgré la répression meurtrière israélienne, la Marche du grand retour des Palestiniens continue.
Vendredi après vendredi, le mouvement protestataire de la Marche du grand retour se poursuit en Palestine occupée. Les navires humanitaires se lancent pour briser le blocus. Quant à l’armée sioniste, elle bombarde et tue.
C'est en représailles que des milliers de manifestants palestiniens se sont dirigés ce vendredi 7 septembre vers les « tentes de retour », toujours installées sur les frontières de l’est de la bande de Gaza avec la Palestine occupée dit Israël, rapporte la chaîne palestinienne Paltoday.
Les Palestiniens ont brûlé des pneus, pour créer un écran de fumée pour rester le plus imperceptible possible face aux attaques des snipers israéliens. Ils ont également fait s'envoler des ballons incendiaires vers la zone frontalière dans le nord de la bande de Gaza.
Toutes ces mesures, en réaction contre les mesures répressives et barbares israéliennes, témoigne de la fermeté des Palestiniens qui s'opposent au régime de Tel-Aviv et au parti pris outrancièrement pro-israélien de l'administration Trump.
Un avion israélien cible directement des lanceurs de ballons incendiaires à Gaza
Les organisateurs de la Marche du grand retour ont appelé les Palestiniens à participer massivement aux manifestations et regagner les tentes installées sur les frontières de la Palestine occupée avec Gaza.
Hier, vendredi, les avions de reconnaissance israéliens ont pris pour cible des Palestiniens. Une attaque par missile contre le lieu de rassemblement des jeunes protestataires.
La répression sanglante israélienne des manifestants se poursuit également dans les villes d’al-Khalil et de Ramallah en Cisjordanie. Plusieurs Palestiniens ont été blessés dans la région après que les militaires israéliens ont lancé des bombes assourdissantes.
Les manifestations pacifiques des habitants dans un village à l’ouest de la ville de Ramallah, ont également dégénéré en violence. Les forces israéliennes ont attaqué les manifestants avec des balles en caoutchouc et du gaz lacrymogène blessant des dizaines d’entre eux.