Au Yémen, l’armée et les Comités populaires (Ansarallah) ont tiré, le mardi 4 septembre, quatre missiles balistiques de type Badr-1 sur des cibles économiques de Jizan au sud-ouest de l'Arabie saoudite.
Les missiles ont frappé une raffinerie de pétrole d'Aramco et une plateforme de raffinage-pétrochimie à Jizan, ont annoncé des sources yéménites.
La défense antimissile saoudienne a prétendu avoir intercepté et détruit deux des quatre missiles tirés.
L'armée yéménite a dévoilé son missile à courte portée Badr-1 le jour du quatrième anniversaire de l’offensive militaire dirigée par Riyad contre ce pays de la péninsule arabique, et dernièrement des plateformes souterraines du missile en question.
Elle répond donc à coup de missiles et de drones, tous de fabrication locale, aux frappes quasi quotidiennes des avions de la coalition saoudienne.
Le 27 août, l’aéroport international de Dubaï a fait l'objet d'une attaque par drone, le Samad-3, fabriqué aussi localement.
"Tous les émirats du golfe Persique sont à la portée des tirs yéménites", avait annoncé par la suite le porte-parole des forces armées yéménites, le général Charaf Loqman.
Le défunt Saleh Ali al-Sammad, ancien président du Conseil politique suprême du Yémen, avait baptisé l’année 2018 "année du pilonnage de l’Arabie saoudite".