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Les dessous de l'annulation de la visite de Pompeo à Pyongyang

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le leader nord-coréen, Kim Jong-un. (Photo d'archives)

La visite en Corée du Nord du secrétaire d’État américain a été annulée en raison d’une lettre « agressive » envoyée par un responsable nord-coréen au chef de la diplomatie américaine. Est-ce vrai? Les Américains ont peu apprécié le non de Kim Jong-un à leurs exigences illégitimes. 

Le journal américain Washington Post a annoncé que la visite en Corée du Nord du secrétaire d’État américain Mike Pompeo a été annulée après qu’il a reçu une lettre, sur un ton virulent, de la part des responsables nord-coréens.

Le journal américain, se référant à deux hauts responsables du gouvernement américain, a écrit que la lettre avait été envoyée, vendredi dernier, de la part de Kim Yong-chol, vice-président en charge des affaires intercoréennes du Comité central du Parti du travail de la Corée du Nord.

Trump avait annoncé, vendredi dernier, sur Twitter avoir annulé un déplacement de Pompeo prévu cette semaine en Corée du Nord. Comme raison, il a évoqué qu’aucun progrès n’avait été constaté sur la question de la dénucléarisation.

Or, le journal américain The Washington Post vient de révéler que la raison de cette annulation était la lettre envoyée à l’adresse de Trump. Cette lettre aurait sans doute comporté le non de Pyongyang aux exigences illégales des Américains. 

Le journal dit pourtant ignorer le contenu exact du message, mais il a estimé que ce contenu était « suffisamment agressif pour que Trump et Pompeo décident d’annuler ce déplacement un jour seulement après l’avoir annoncé ». Cette décision marque en tout cas un échec cuisant pour l'administration Trump. 

Ni la Maison Blanche ni le département d’État n’ont donné de commentaires sur le sujet.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV