Au lendemain d’un discours du conseiller à la sécurité nationale des États-Unis où il a qualifié d’immuable la position de la Maison-Blanche vis-à-vis de la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan, le Premier ministre israélien s’est dit optimiste quant à un changement de cap de Washington à ce propos.
En visite en Lituanie, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a souhaité, jeudi 23 août, que les États-Unis changent de cap et qu’ils acceptent de reconnaître la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan.
Ces propos de Benjamin Netanyahu s’inscrivent dans le cadre d’une série d’efforts de Tel-Aviv de convaincre les États-Unis de reconnaître l’occupation du Golan.
Interrogé sur les récentes déclarations du conseiller à la sécurité nationale des États-Unis John Bolton où il a qualifié d’immuable la position de la Maison-Blanche vis-à-vis de la reconnaissance de la souveraineté d’Israël sur les hauteurs du Golan, Benjamin Netanyahu a répondu, sur un ton marqué par l'espoir, que Washington finirait par reconnaître la souveraineté d’Israël sur le Golan.
« Moi, cesser d’œuvrer pour atteindre cet objectif ? Non, cela n’arrivera jamais », a-t-il dit.
Le projet israélien a été entendu par Washington, mais aucune décision n'a encore été prise à ce sujet, a fait savoir Bolton qui a souligné : « On comprend ce qu’Israël dit sur l’annexion du Golan, mais la position des États-Unis reste la même pour le moment ».
Israël s’est emparé, en 1967, de la majeure partie du Golan syrien l'annexant unilatéralement en 1981 aux territoires occupés palestiniens. Une annexion qui n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Lors de sa première rencontre avec le président américain Donald Trump, en février 2017 à la Maison-Blanche, le Premier ministre israélien a exposé l'idée de la reconnaissance de l’annexion par Israël du Golan syrien.