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Syrie : la République tchèque pour une solution politique à la crise

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre syrien des Affaires étrangères Walid al-Mouallem reçoit son homologue tchèque à Damas, le 9 août 2018. ©SANA

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Mouallem, a rencontré aujourd’hui, jeudi 9 août 2018, à Damas son homologue tchèque, Jan Hamacek, et la délégation qui l’accompagnait.

Lors de cette entrevue, les deux parties ont discuté de leurs relations réciproques, des dernières évolutions en Syrie et dans la région, ainsi que des efforts entrepris afin de relancer le processus politique simultanément à la poursuite de la lutte antiterroriste.

Le premier diplomate syrien a brossé un tableau clair sur les récentes évolutions en Syrie et les acquis successifs obtenus par l’armée syrienne sur le terrorisme.

« La Syrie continuera de combattre le terrorisme jusqu’à l’éradication complète de ce fléau dans le pays », a-t-il réitéré.

En allusion aux efforts déployés pour trouver une issue politique à la crise syrienne, al-Mouallem a déclaré que la solution reposait sur la sauvegarde de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de la Syrie par le dialogue syro-syrien, sans l’intervention des parties étrangères.

Il a également insisté sur les efforts déployés par le gouvernement syrien pour permettre le retour des déplacés syriens dans le pays une fois que les localités auront été libérées du joug du terrorisme.

« Il revient à la communauté et aux organisations internationales d’assumer leurs responsabilités à cet égard et de coopérer avec le gouvernement syrien afin de subvenir aux besoins urgents des déplacés et du peuple syrien en général », a-t-il expliqué.

Al-Mouallem n’a pas manqué d’évoquer les retombées négatives des sanctions économiques unilatérales et injustes imposées à la Syrie par les pays occidentaux, notamment l’Union européenne.

Le ministre tchèque des Affaires étrangères a estimé pour sa part que son pays avait pris la bonne décision en maintenant son ambassade à Damas, précisant que cette affaire avait contribué à renforcer les liens entre les deux pays et à s’informer sur les événements qui touchent la Syrie.

Il a affirmé que le peuple tchèque se tiendrait toujours aux côtés du peuple syrien et a formulé le vœu que la crise syrienne soit réglée par la voie politique et que la sécurité et la stabilité soient rétablies en Syrie aussi vite que possible.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV