TV

Bain de sang au Yémen: 50 enfants massacrés par la coalition pro-Riyad

Bain de sang au Yémen: 50 enfants morts ©Al-Masirah

L'un des pires massacres de la "coalition" vient d'avoir lieu à Saada : Au moins 50 enfants ont été tués et plus de 77 autres blessés, lors d’une attaque aérienne meurtrière de la coalition saoudienne contre un bus scolaire dans la province de Saada, au nord-ouest du Yémen. Il s'agit d'un bilan provisoire alors que l'hôpital de Saada manque de tout et que les soins sont largement déficitaires. La majorité des victimes ont moins de 10 ans. Face au tollé général qu'a suscité ce crime barbare, Riyad prétend avoir bombardé un bus transportant des missiles et souligne sa légitimité ! 

Le bus qui transportait les enfants a été bombardé ce jeudi 9 août à Zahn, une ville située dans la province de Saada, rapporte la chaîne d’information yéménite Al-Masirah.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a confirmé dans un communiqué que le bus transportait effectivement des enfants. Le régime de Riyad a fait des écoles, des hôpitaux, des mosquées la cible privilégiée de ses frappes incessantes. 

Israël apporte une aide logistique appuyé aux frappes saoudiennes.

La France s'est aussi engagée aux côtés du régime tortionnaire de Ben Salmane contre le peuple yéménite. Fin juillet, la ministre française de la Défense, Françoise Parly, justifiait les ventes d'armes colossales à l'Arabie saoudite en ces termes. Elle affirmait que son ministère analysait ses contrats d'armements signés avec l'Arabie saoudite à trois niveaux : "le fait qu’un pays est impliqué dans un conflit ne suffit évidemment pas à justifier une décision. Il faut regarder comment les armes sont utilisées précisément. Ce travail d’examen relève de la Commission interministérielle pour l’étude des exportations de matériels de guerre (CIEEMG), qui réunit des représentants des ministères des Affaires étrangères, de l’Économie et des Armées. 

Ses  décisions doivent tenir compte du respect du droit à trois niveaux : le droit international, le droit européen et notre droit national », a expliqué Mme Parly avant d'ajouter :"  La CIEEMG peut imposer des engagements aux pays qui achètent les armes, et elle se prononce notamment en fonction de critères humanitaires, du respect des traités internationaux et du respect des droits de l’homme », a-t-elle encore précisé. 

Le crime commis ce jeudi par contre les enfants de Saada a eu lieu toutefois au mépris flagrant de ces trois principes. 

Hudaydah sous les bombes 

Par ailleurs, des chasseurs saoudiens ont frappé le district de Zabid, dans la province de Hudaydah, à l'ouest du Yémen, faisant deux morts et un blessé, tous des enfants.

Johannes Bruwer, le chef de la délégation du CICR au Yémen, a déclaré dans un tweet que la plupart des victimes avaient moins de 10 ans.

L’Arabie saoudite et ses alliés ont lancé, en mars 2015, une vaste campagne militaire contre le Yémen faisant jusqu’ici plus de 13 000 morts civils. L'offensive a très vite été associée à un blocus naval et au déploiement de forces terrestres au Yémen. 

Yémen: pourquoi la France se tait ?

Yémen: pourquoi la France se tait ? Vidéo de "Les Vosges insoumises"

Posted by Press TV Français on Saturday, September 2, 2017

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV