La Commission sur la sécurité nationale au sein du Congrès US s’est réunie le 17 juillet afin de discuter d’une reconnaissance de la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan.
Le député républicain de la Floride, Ronald Dion DeSantis, a affirmé lors de la séance de l’audience qu’une opportunité se présentait aujourd’hui pour franchir un pas géant en faveur des intérêts des États-Unis et renforcer de plus en plus les liens Washington-Tel-Aviv, en reconnaissant la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan.
À son tour, le député démocrate du Massachusetts, Stephen Francis Lynch, a fait allusion à la situation hypertendue sévissant dans la région, pour dire que toute décision à ce sujet doit être prise, compte tenu des réalités des évolutions en cours sur le terrain.
« Il faut veiller à ne pas prendre une mesure qui risque de nuire à nos intérêts et celles de nos alliés, ou à la sécurité d’Israël », a-t-il dit.
Lors de l’audience au Congrès US, ceux qui défendaient une reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan faisaient référence aux évolutions dans le sud syrien, sans omettre d'évoquer « environ 200 roquettes palestiniennes tirées depuis Gaza vers Israël ».
Pour rappel, l’armée syrienne et ses forces alliées ont enregistré, au cours des dernières semaines, des progrès impressionnants face aux terroristes sur le front du Sud. Ayant libéré des zones stratégiques dont Tal al-Ahlmar, les forces syriennes se sont de nouveau positionnées aux endroits tout près de la zone tampon limitrophe avec le Golan occupé.
La séance d’audience du Congrès US au sujet d’une reconnaissance de la souveraineté israélienne sur les hauteurs du Golan résulterait donc de vives inquiétudes quant à la puissante présence de l’armée syrienne et ses forces alliées aux frontières de cette zone stratégique qu’Israël occupe illégitimement.
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Il serait utile de rappeler que le régime israélien a occupé les hauteurs du Golan pendant la guerre de 1967. L’armée syrienne a procédé en 1973 à une autre opération militaire pour libérer cette zone, en vain. En adoptant une loi en 1981, Israël a essayé d’annexer cette zone et légitimer à sa guise sa politique d’occupation.