Des terroristes soutenus par la Turquie ont attaqué les positions de l’armée syrienne sur diverses régions septentrionales d’Alep, dans le nord-ouest de la Syrie, ont rapporté les sources militaires sur les champs de bataille.
Dimanche 22 juillet, des éléments terroristes proches d’Ankara sont passés à l’attaque contre des positions des troupes gouvernementales syriennes aux alentours de la cité de l’aéroport Menagh près de la ville de Tall Rifaat dans la province d’Alep.
Alep : les affrontements se poursuivent
L’armée syrienne a pu résister à l’attaque et repousser les extrémistes armés déployés dans la région.
Pourtant, les affrontements continuent dans la région où l’armée syrienne empêche toujours les terroristes d’avancer.
Les blessés ont été transférés vers le centre de soin de la cité al-Zahra, au nord d’Alep.
Certaines sources militaires sur place affirment que de violents combats opposent l’armée syrienne aux terroristes à la solde d’Ankara.
La ville d’Alep, chef-lieu de la province du même nom dans le nord syrien, est la capitale commerciale et industrielle du pays.
Cette deuxième ville de la Syrie a été détruite par six ans de guerre déclenchée mi-2012.
D’innombrables fractions terroristes qui combattaient Bachar al-Assad et s’affrontaient entre eux étaient apparues à l’aube du conflit syrien. Sur ce fond est apparu également le groupe terroriste et barbare Daech. L’ascension de Daech s’est produite en 2014 quand les terroristes se sont emparés d’une grande partie des territoires syriens et irakiens pour y proclamer un « califat ».
Outre la Turquie qui soutient les terroristes, c’est Israël qui fait parvenir les aides à ces mêmes terroristes, alors que l’armée syrienne continue de les combattre dans le Sud.
Le tournant décisif de la guerre, qui a changé l’équilibre des forces au profit de Bachar al-Assad, était la bataille pour l’est d’Alep, libéré entièrement des terroristes grâce à l’armée de terre soutenue par l’aviation russe et des forces alliées.
Bien qu’elle ait débuté en mars 2011 en Syrie, la guerre n’a vraiment touché la ville d’Alep qu’en juillet 2012 quand les extrémistes armés qui se posaient pour les opposants à Bachar al-Assad ont occupé quelques quartiers à l’est de la ville provoquant un déplacement de 500.000 civils qui ne voulaient pas vivre sous le contrôle des radicaux armés.
Depuis 2012, Alep s’est transformée en un principal front de la guerre en Syrie. La ville est scindée en deux grandes parties : l’une, principalement à l’ouest, est sous contrôle de l’État syrien et qui représente 75 % de la superficie du pays et compte un million et demi de personnes.
La partie est qui représente 25 % de la superficie et qui ne compte, aujourd’hui, plus que 200.000 habitants est sous le contrôle des terroristes toujours actifs dans la région à la solde d’Ankara.