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Trump est frustré du manque de progrès dans le dossier de la Corée du Nord

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Lorsque le président américain Donald Trump rencontrait le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, à Singapour, le 12 juin 2018. ©AFP/Getty Images

Dans son édition du dimanche 22 juillet, le Washington Post dévoile la frustration et l’embarras du président américain Donald Trump face à la stagnation du dossier relatif au désarmement nucléaire de la Corée du Nord.

Lorsqu'il est sorti de son sommet avec Kim Jong-un, le mois dernier, le président Trump a déclaré triomphalement que la Corée du Nord ne représentait plus une menace nucléaire et que l'une des crises géopolitiques les plus insolubles du monde était « largement résolue ».

Mais dans les jours et les semaines qui ont suivi, les négociateurs américains ont fait face à une forte résistance de la part d'une équipe nord-coréenne pratiquant l'art du louvoiement et de l'offuscation.

Pendant ce temps, en Corée du Nord, un site d’essais de missiles qui devait être détruit, selon Trump, reste intact, et les responsables du renseignement américains disent que Pyongyang s'efforce de dissimuler les parties clés de son programme nucléaire.

Le manque de progrès immédiats, bien que prédit par de nombreux analystes, a frustré le président, qui a fulminé devant ses conseillers en privé alors qu'il avait salué publiquement le succès de ses négociations avec le dirigeant nord-coréen.

The Guardian et The Wall Street Journal ont récemment fait état du développement rapide des infrastructures nucléaires à Pyongyang, à l’appui d’images satellite.

La méfiance de Pyongyang serait due aux fausses promesses de Trump. Ce dernier pense, à tort ou à raison, que des jeux « gagnant-gagnant » ou « perdant-perdant » peuvent garantir les intérêts des États-Unis.

Après le sommet de Singapour, le secrétaire d’État américain Mike Pompeo avait estimé que la Corée du Nord était toujours une menace et que les sanctions contre cette dernière devaient être renouvelées encore un an. Pyongyang s’en était bien douté et avait transmis un message à Trump disant qu’« il ne ferait pas de concession sans en obtenir ».  

L’hégémonie américaine s’en voit donc amenuisée. Retenant la leçon, l’administration Trump pourrait bien réfléchir à deux fois avant de s’engager auprès de l’Iran.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV