Le Leader de la Révolution islamique d'Iran, l'Ayatollah Ali Khamenei, a rencontré le ministre des Affaires étrangères, Mohammad-Javad Zarif, les ambassadeurs et les diplomates iraniens, ce samedi 21 juillet.
Au cours de cette rencontre, le Leader de la Révolution islamique a dénoncé la campagne de "diabolisation" dont fait constamment l'objet l'Iran de part des pays qui violent "systématiquement les droits de l'Homme".
Dans l'optique du Leader de la Révolution islamique, "la principale visée de la diplomatie consiste à préserver les intérêts nationaux" et à faire en sorte que ces intérêts priment sur tout autre considération. L'Ayatollah Khamenei a évoque ensuite le récent voyage du président iranien, Hassan Rohani en Suisse et en Autriche, voyage au cours duquel Rohani n'a pas écarté le blocage du détroit d'Hormuz, si, ainsi que le laisse entendre Washington, "l'Iran ne parviendrait plus à exporter son pétrole" :
« Ce discours reflète ni plus ni moins la politique de principe de la RII. Il appartient à notre ministre des A.E. à donner minutieusement suites à cette position de principe exprimée par notre président.»
Plus loin dans ses propos, l’Ayatollah Khamenei a dénoncé la campagne de "diabolisation" dont fait constamment l'objet l'Iran de part des pays qui violent "systématiquement les droits de l'Homme" en signalant : « Dans le droit de file de leur vaste projet à vocation iranophobe, nos ennemis ne cessent d’accuser l’Iran de violation de principes de la démocratie, de la liberté, des droits de l’homme. Or ceux qui nous accusent, transgressent, eux-mêmes et de façon systématique les droits de l'homme.»
« Ce sont les mêmes pays qui ont commis pendant des décennies les pires exactions dans leurs anciennes colonies, qui ont exporté à coups de baïonnette la soi-disant "démocratie", qui soutiennent des dictatures et qui n'ont pas honte de leur complicité avec Riyad dans le massacre des civils yéménites. Alors même que les pays occidentaux incarnent de la pire façon la violation des droits de l’homme, ils ne cessent de proférer des accusations non-fondées à l’encontre de l’Iran. Et il arrive que ce déluge d’infamie et de contre-vérités nous étonne ».
Pour le Leader de la Révolution islamique, le retrait américain de l'accord nucléaire prouve, si besoin est, l’animosité profonde des Etats-Unis envers l'Iran qui ne sera jamais de l'Amérique" : " Je n'ai cessé de le dire , l'Iran ne peut compter sur les paroles des Américains ou sur leur signature. Par conséquent, toute négociation avec les Etats-Unis ne mènerait à rien ».