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Les juifs israéliens et américains ont dénoncé la loi définissant Israël comme « l’État-nation du peuple juif »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Israël se dirige toujours vers plus d’apartheïd. ©www.medyaturk.info

Différents groupes aussi bien à l’intérieur de la Palestine occupée qu’à l’étranger ont vivement critiqué le projet de loi adopté ce jeudi par le Parlement israélien qui définit Israël comme « l’État-nation du peuple juif », en le qualifiant de discriminatoire envers les Arabes israéliens.

Plusieurs membres du cabinet, issus de différents partis, se sont opposés à ce projet de loi en l’accusant d’être discriminatoire et raciste et en y voyant une menace pour la démocratie.

Shelly Yachimovich, députée de l’Union sioniste. (Archives)

Shelly Yachimovich, de l’Union sioniste, a déclaré : « personne ne pense que [la coalition] est intéressée par la nationalité et l’État d’Israël », ajoutant que la loi encourage une forme de nationalisme « démodée » qui « hait l’Autre ».

Tzipi Livni, députée à la Knesset. (Archives)

La députée Tzipi Livni a déclaré que la loi dans sa forme actuelle plaçait la politique au-dessus du contenu. « Quand j’ai demandé aux députés pourquoi ils ne soumettaient pas une version de la loi qui pourrait rassembler une centaine de députés, ils ont souri sarcastiquement et m’ont dit que Netanyahu voulait une loi qui crée des dissensions. »

Isaac Herzog, président de l’Agence juive. (Archives)

 « La question qui se pose, c’est de savoir si la loi va nuire à Israël ou le renforcer », a dit Isaac Herzog, chef sortant de l’opposition et nouveau président de l’Agence juive.

Tamar Zandberg, leader du parti de gauche Meretz. (Archives)

La chef du Meretz Tamar Zandberg a également déploré « une nuit honteuse » et « une loi abominable et abjecte ».

La critique la plus vive a été prononcée par la Liste arabe unie, qui a qualifié le texte de « loi antidémocratique, colonialiste, raciste, au caractère d’apartheid très prononcé ».

Jeremy Ben-Ami, président de J Street. (Archives)

Jeremy Ben-Ami, président et fondateur de J Street, un lobby sioniste aux États-Unis, a pour sa part critiqué le cabinet israélien pour l’adoption de cette loi.

Le Comité des juifs américains (American Jewish Committee) a également regretté dans un communiqué l’adoption de cette loi, affirmant qu’elle aurait des répercussions négatives directes sur 21 % de la population de la Palestine occupée, qui seront désormais considérés comme une minorité.

Des milliers d'habitants de Tel-Aviv sont descendus dans la rue pour dénoncer cette loi.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV