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Les Israéliens se divisent sur la loi controversée État-nation

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Manifestation contre le projet de loi État-nation à Tel-Aviv, le samedi 14 juillet. ©jpost

La loi controversée État-nation qui doit exclure les Arabes de certaines communautés et réduire leur statut est toujours contestée dans les villes israéliennes.

Quelque 7 000 personnes sont descendues dans la rue à Tel-Aviv pour protester contre un projet de loi controversé qui déclare Israël exclusivement «État-nation du peuple juif».

Plusieurs hommes politiques israéliens, des activistes sociaux et des législateurs ont pris part à la manifestation de samedi 14 juillet, pour condamner la nature discriminatoire de cette décision.

Le projet de loi devrait parvenir à un vote final au Parlement israélien (Knesset) lundi. S'il est adopté, il pourrait faire partie des lois fondamentales d'Israël qui servent de constitution de facto.

Le projet de loi qui donne la priorité à Qods en tant que «capitale» d'Israël, devra définir Israël comme nation juive. L’arabe, parlé par 17,5% de la population, ne sera plus langue officielle en Israël. Le projet de loi doit encore être présenté au Parlement pour être entériné.

L’État d'Israël est considéré comme la patrie du peuple juif, selon le texte. Le droit à l’autodétermination est réservé au peuple juif. Le drapeau, l’hymne national et autres icônes sont définis comme des symboles officiels.

Il est aussi question du droit de retour du peuple juif sur sa terre. Le rassemblement des juifs exilés, la colonisation juive, les relations avec la diaspora juive, le calendrier juif et les lieux saints.

Dans une déclaration conjointe, les organisations participant à la manifestation ont déclaré que « la loi de l'État-nation transformerait le racisme, la discrimination et la ségrégation en une partie incontournable de nos vies ».

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré à plusieurs reprises que l'adoption de la loi est l'une de ses principales priorités. Il espère que le projet de loi sera approuvé avant que le Parlement ne commence ses vacances d'été le 22 juillet.

Un groupe de 14 organisations juives américaines ont également exprimé leurs préoccupations au sujet du projet de loi controversé dans une lettre adressée au chef de l'opposition de la Knesset, Isaac Herzog.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV