Les responsables du secteur du service public du gouvernement syrien et les membres du Conseil démocratique syrien ont entamé des pourparlers sur le retour des experts et du personnel au barrage de l’Euphrate.
Lors d’une rencontre avec le Conseil local de la ville d’al-Tabagha, les responsables du service public syrien ont discuté du retour des experts et du personnel du barrage de l’Euphrate, a fait savoir le chef du Conseil démocratique syrien Ilham Ahmad.
Selon Ilham Ahmad, les pourparlers pourraient se poursuivre et comprendre d’autres secteurs des services publics, comme la sécurité, qui est une question nationale.
« Depuis plusieurs mois, les nouvelles provenant de toute part sur la reprise de la ville d’al-Tabagha par le gouvernement syrien font le buzz sur les réseaux sociaux », a dit le responsable kurde à propos du niveau d’exactitude des nouvelles concernant la reprise du contrôle du barrage de l’Euphrate par le gouvernement syrien.
« Pour résoudre les problèmes avec l’État syrien, nous privilégions le dialogue et pas la solution militaire, mais au cas où nous serions menacés, nous nous défendrons », a déclaré ce membre du Conseil démocratique syrien.
« Nous avions dit auparavant que les ressources naturelles de la Syrie appartiennent à tout le peuple syrien », a-t-il poursuivi, en ajoutant : « Il est donc évident que les pourparlers commenceront par les questions relatives aux services sociaux essentiels. »
Les pourparlers interviennent alors que des sources d’information avaient auparavant fait état de la conclusion d’un accord entre Damas et des Forces démocratiques syriennes sur la reprise du contrôle de la ville de Hassaké par le gouvernement syrien.
De plus, la reprise de la bande frontalière avec la Turquie par l’État syrien a fait l’objet de discussions lors des pourparlers ayant eu lieu dans la ville d’al-Shadadi, située dans le Rif sud de Hassaké, qui ont débouché sur la reprise par l’armée syrienne de la ville d’al-Nachwah dans la province de Hassaké.
Al-Nachwah est à présent sous le contrôle de l’armée, qui y a aménagé des postes de contrôle gérés par les forces de sécurité syriennes.