Selon un site web israélien, la Résistance a acquis d’importantes informations grâce à l’infiltration d’un drone dans l’espace aérien du Golan occupé.
Simultanément à l’escalade de la tension sur les frontières du nord de la Palestine occupée qui préoccupe Israël quant à un possible nouveau conflit avec la Résistance, des sources proches du renseignement israélien laissent fuir de nouvelles informations sur les réalités en cours.
Le site web israélien DEBKAfile a publié le jeudi 12 juillet un article portant sur un conflit qui s’est produit le même jour à l’aube entre Israël et la Syrie suite à l’infiltration d’un drone dans l’espace aérien du Golan occupé.
DEBKAfile a souligné que l’infiltration de ce drone avait eu d’importants profits pour l’axe de la Résistance.
A peine quelques minutes après cette infiltration, certains médias ont fait part de l'origine du drone et de son appartenance à l’armée syrienne. L'engin serait entré dans l’espace aérien du nord de la Palestine occupée dans le cadre d’une opération antiterroriste à Deraa. Mais quelques heures plus tard, l’armée israélienne a annoncé qu'il s'agissait d'« opération préméditée » et que le drone aurait survolé le Golan pendant 15 minutes sans même changer de cap.
Selon un porte-parole de l’armée israélienne, « quatre avions de combat et deux hélicoptères militaires ont été dépêchés sur place pour encercler le drone et le système de missile antiaérien Patriot a été mis en marche une quinzaine de minutes plus tard ». Les avions israéliens ont donc bombardé trois bases militaires appartenant à l’armée syrienne.
Dans ce droit fil, DEBKAfile s’est référé à des sources proches du renseignement israélien et à ses analystes, pour parler des acquis de cette infiltration, pour dénoncer la lenteur d’action de l’unité de défense antiaérienne d’Israël: « Les Syriens, les Iraniens et le Hezbollah savent maintenant qu’il faut au moins 15 minutes au commandement en chef de l’armée israélienne pour pouvoir obtenir le feu vert du Centre de commandement russe à Hmeimim pour des tir de missiles. »
« Après l’entrée de l’appareil dans l’espace aérien du Golan, aucune sirène d’alerte n'a été déclenchée alors que des milliers de personnes se promenaient sur les plages de la Galilée. Les sirènes ont retenti qu’après le tir du missile Patriot », a indiqué DEBKAfile.
Par ailleurs, ce n’était qu’après minuit que l’armée israélienne, après examen de plusieurs options, s’est finalement décidée à prendre pour cible des positions de l’armée syrienne à Quneitra.
Qualifiant de « répétitives » et d’« inefficaces » les mesures de l’armée israélienne, DEBKAfile a indiqué que l’armée israélienne aurait mis à son ordre du jour une stratégie de représailles en Syrie.
« Cette stratégie est celle que l’armée adopte depuis longtemps contre les groupes palestiniens à Gaza. Cela ne sert à rien. Elle mine graduellement les capacités de dissuasion de l’armée israélienne. Les frappes aériennes de l’aviation israélienne sur des positions de l’armée syrienne à Quneitra sont en quelque sorte une mise en relief des menaces proférées par Benjamin Netanyahu lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine. à Moscou, il avait demandé au président russe de favoriser le retrait total des forces iraniennes et de leurs alliés du territoire syrien », indique le site.
DEBKAfile a finalement résumé en trois points les conséquences des événements qui ont eu lieu mercredi soir:
1- Les entretiens entre Netanyahu et Poutine n’ont pas abouti à un résultat tangible.
2- Les discussions sur la présence de l’Iran et du Hezbollah en Syrie sont restées stériles.
3- Quneitra est devenue la scène d'une confrontation entre Israël et la Syrie.