Le régime de Tel-Aviv pose des conditions à la coopération de l’Arabie saoudite avec les États-Unis dans le domaine du nucléaire. Dans l’incapacité d’annuler un contrat de plusieurs milliards de dollars, Israël tente de réduire les activités nucléaires saoudiennes.
En 2011, le roi Abdallah avait annoncé un projet ambitieux concernant la construction de seize réacteurs qui généreraient 18 gigawatts d’électricité en vingt ans, plus qu’un quart des besoins prévisionnels en énergie du royaume.
Au cours des derniers mois, une grande stratégie a pris son envol : les Saoudiens ont établi une liste restreinte de soumissionnaires qualifiés et attribueront les contrats pour la construction de deux réacteurs nucléaires d’ici la fin de l’année.
Et les pays se bousculent : la Russie, la Chine, la Corée du Sud et la France ont tous cherché à obtenir des contrats. Mais sans surprise, ce sont les États-Unis qui ont eu la cote. Les enjeux sont énormes, le coût de la construction de seize réacteurs étant estimé à environ 90 milliards de dollars.
Mais pour ce faire, Israël n’y est pas allé par quatre chemins et a posé des conditions :
Les autorités israéliennes sont à l’heure actuelle en négociation avec Washington. Elles tentent de convaincre l’administration américaine au sujet des « lignes rouges » d’Israël et de leurs inquiétudes quant aux activités nucléaires de Riyad.