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Nucléaire : Israël veut interdire aux Saoudiens l’enrichissement et l’eau lourde

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Il n’existe aucun projet de fermeture en ce qui concerne le réacteur, vieux de 50 ans, de la centrale nucléaire israélienne offerte par la France, qui a dépassé de 10 ans la limite de vie qui avait été fixée, révèle le quotidien israélien Haaretz. ©Flickr

Le régime de Tel-Aviv pose des conditions à la coopération de l’Arabie saoudite avec les États-Unis dans le domaine du nucléaire. Dans l’incapacité d’annuler un contrat de plusieurs milliards de dollars, Israël tente de réduire les activités nucléaires saoudiennes.

En 2011, le roi Abdallah avait annoncé un projet ambitieux concernant la construction de seize réacteurs qui généreraient 18 gigawatts d’électricité en vingt ans, plus qu’un quart des besoins prévisionnels en énergie du royaume.

Au cours des derniers mois, une grande stratégie a pris son envol : les Saoudiens ont établi une liste restreinte de soumissionnaires qualifiés et attribueront les contrats pour la construction de deux réacteurs nucléaires d’ici la fin de l’année.

Et les pays se bousculent : la Russie, la Chine, la Corée du Sud et la France ont tous cherché à obtenir des contrats. Mais sans surprise, ce sont les États-Unis qui ont eu la cote. Les enjeux sont énormes, le coût de la construction de seize réacteurs étant estimé à environ 90 milliards de dollars.

Mais pour ce faire, Israël n’y est pas allé par quatre chemins et a posé des conditions :

  • Tel-Aviv doit être informé du résultat des négociations saoudo-américaines ;
  • Il doit connaître l’emplacement des futurs réacteurs nucléaires (ils ne doivent pas être installés près de la mer Rouge) et être en possession des plans de construction ;
  • L’Arabie saoudite n’a pas le droit d’enrichir de l’uranium ;
  • L’Arabie saoudite ne devra pas posséder de l’eau lourde, nécessaire à l’enrichissement de l’uranium.

Les autorités israéliennes sont à l’heure actuelle en négociation avec Washington. Elles tentent de convaincre l’administration américaine au sujet des « lignes rouges » d’Israël et de leurs inquiétudes quant aux activités nucléaires de Riyad.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV