Le ministre israélien de la Sécurité intérieure a fait part de son souhait de rétablir les anciennes conditions aux frontières avec la Syrie, tandis que Yuval Steinitz, ministre de l’Énergie et membre du cabinet de sécurité, a reconnu la défaite de Tel-Aviv face au président syrien.
« Les efforts pour faire avancer les négociations indirectes avec le Hamas concernant le dossier des prisonniers se poursuivent. Le président syrien s’approche de la fin de ses opérations contre les groupes terroristes et nous souhaitons retourner aux conditions antérieures », a affirmé le ministre israélien de la Sécurité intérieure.
Il semble que l’aplomb du régime d’Israël n’ait pas de limite. Aussi un ministre israélien, tout en avouant que Tel-Aviv a échoué en Syrie, prétend-il qu’Israël jouit encore d’une supériorité sur Damas, a rapporté le quotidien Al-Akhbar.
Yuval Steinitz, ministre de l’Énergie et membre du cabinet de sécurité, a reconnu que Tel-Aviv avait essuyé un revers face au président syrien et que c’était une réalité que l’on ne pouvait pas nier, tout en prétendant qu’Israël conservait une supériorité sur Damas.
Ces déclarations sont incohérentes. Yuval Steinitz est réputé pour ses contradictions lors d’interviews dans les médias, surtout quand il s’agit de la capacité limitée d’Israël à atteindre ses objectifs.
Benyamin Netanyahu, Premier ministre de ce régime infanticide, demande expressément le retour à l’accord conclu en 1974 entre Israël et la Syrie et l’application de toutes ses clauses, dont le désengagement des forces armées des deux parties, ce qui témoigne encore de sa défaite face à Damas et de ses efforts pour renforcer sa souveraineté sur le sud de la Syrie.
La reconnaissance de son échec par le régime israélien est indirectement associée à une forme de tromperie, mais elle intervient alors que Tel-Aviv et les groupes terroristes qu’il soutient n’ont pas pu empêcher le gouvernement syrien de remporter la victoire dans les régions du sud de la Syrie, frontalières avec la Jordanie.
Quoi qu’il en soit, en faisant ces déclarations, Netanyahu tente en fait d’occulter les réalités et sa défaite, car Israël et les groupes terroristes qu’il soutient avaient ouvertement violé l’accord sur le désengagement des forces de 1974 en entrant dans les régions frontalières syriennes, dont la zone sous la supervision de la Force des Nations unies chargée d’observer le désengagement (FNUOD). C’est-à-dire que soutenus par Israël, les groupes terroristes se sont installés dans cette région. Et maintenant que les Israéliens ne peuvent plus avancer et qu’ils ont été vaincus lors de cette guerre, ils évoquent la question du désengagement des forces de l’armée israélienne en vertu de la résolution 338 du 22 octobre 1973, ce qui ne témoigne encore que de leur défaite.