TV

Un Typhoon britannique aurait bombardé les forces de la Résistance (Sunday Times)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Avion de chasse Typhoon. (Photo d'archives)

On se rappelle comment les États-Unis ont tenté de se déresponsabiliser au lendemain de la violente frappe qui a visé une base des alliés irakiens de l'armée syrienne, à savoir les Hachd al-Chaabi à Abou Kamal, cette localité éminemment stratégique qui se trouve sur les frontières syriennes avec la Jordanie et l'Irak. À peine quelques heures après l'attaque qui a fait 22 morts au sein des combattants des Hachd al-Chaab, le Pentagone a affirmé que la frappe ne venait pas de lui, laissant le champ ouvert à des spéculations qui pointaient de doigt Israël. Or le quotidien britannique Sunday Times vient faire une étrange révélation : l’attaque du 21 juin contre les forces syriennes près de la frontière avec l’Irak et la Jordanie, aurait été menée par la Grande-Bretagne. C'est la troisième à être proposée par le camp atlantiste après que la frappe a déclenché une vague de contestation sans précédent en Irak où la résistance appelle ni plus ni moins à la vengeance. 

Selon le journal, "un avion de chasse de type Typhoon a largué une bombe de 500 kilos sur un rassemblement de forces syriennes (pro-syriennes?),les quels combattaient les terroristes près de la base d'al-Tanf, où des forces spéciales britanniques et américaines entraînent les terroristes. Sunday Times ajoute qu'un officier de l'armée syrienne a été tué et sept autres ont été blessés, un bilan qui contredit les chiffres officiels.

Rejoint par le journal, le porte-parole du ministère britannique de la Défense aurait refusé de parler de l’identité ou du nombre de victimes du raid. « Il n’est pas nécessaire d’en informer le Parlement parce que l’attaque n’a fait ni de morts ni de blessés chez les civils », a-t-il dit pour éviter sans doute les foudres des députés britanniques.

Selon le journal britannique, le Royaume-Uni a largué la bombe parce qu'il pensait que les troupes syriennes tentaient de s'approcher de la base d'al-Tanf où les éléments du groupe terroriste Maghawir al-Thowra de l’Armée syrienne libre (ASL) sont entraînés par les Américains et les officiers de l'OTAN. 

Une zone de 54 km a été "démarquée" par les États-Unis dans le désert d'al-Tanf dont les forces syriennes et les alliés "sont interdites de se rapprocher".

Selon un expert militaire russe au ministère des Affaires étrangères, le Pentagone forme des dizaines de terroristes dans ses 19 camps militaires en Syrie.

Le mois dernier, les combattants des forces de Mobilisation populaire d’Irak (Hachd al-Chaabi) ont fait l'objet d'un raid aérien près d'Abou Kamal. Des fragments de missiles prouvaient qu'il s'agissait d'une attaque aux missiles effectuée par les forces américaines. Or, Washington a renié en être l'autre, laissant penser à une responsabilité israélienne.

Les forces des Hachd al-Chaabi combattent les terroristes sur les frontières irakiennes à la demande du gouvernement syrien. Le corps militaire irakien qui a intégré l'armée irakienne, a déclaré avoir perdu 22 combattants suite au raid nocturne du 17 juin dans la province de Deir ez-Zor.

Par le passé, les États-Unis ont attaqué à plusieurs reprises l'armée syrienne et les autres composantes de la Résistance qui se bat depuis 2013 aux côtés de l'armée syrienne contre les terroristes et leurs commanditaires américains et israéliens. La sanglante attaque du 17 juin a suscité une levée de bouclier en Irak où députés et officiels pro-Résistance ont exigé le départ des Américains qui comptent quelque 6000 effectifs en Irak. Les commandants des Hachd n'ont pas écarté une vengeance qui se traduirait sur le terrain. 

Or, en faisant endosser à Israël la responsabilité de cette attaque, les USA auraient exposé de facto le régime israélien aux foudres de la Résistance qui progressent très rapidement dans le sud de la Syrie, non loin des frontières de la Palestine occupée. Est-ce pour éviter davantage d'ennuis au régime israélien ou pour s'éviter des accrocs en Irak? 

 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV