Une grande marche a eu lieu en Cisjordanie, en guise de solidarité à la résistance du peuple gazaoui qui fait l’objet d’un blocus illégal et inhumain depuis 2007 imposé par Israël.
Des manifestations d’envergure en soutien au peuple gazaoui ont eu lieu en Cisjordanie, pour protester contre le l’occupation israélienne et les sanctions imposées par l’autorité autonome palestinienne contre cette région devenue la plus grande prison à ciel ouvert dont la population est de plus en plus emprisonnée.
Des centaines d’habitants de la ville de Ramallah en Cisjordanie sont descendus, samedi 23 juin dans l’après-midi, dans les rues de la Cisjordanie, en guise de solidarité avec le peuple gazaoui, rapporte la chaîne arabophone, Al-Hiwar.
Les habitants de la Cisjordanie se sont rassemblés pour revendiquer la levée des sanctions contre Gaza, rapporte la source.
L’armée israélienne tirait sur les manifestants palestiniens, rassemblés le long de plusieurs points près de la barrière avec Israël, avec des balles réelles, du gaz lacrymogène, des grenades incendiaires tuant et blessant beaucoup d’entre eux.
Les manifestations étaient en guise de protestation contre le déménagement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods, et la reconnaissance par les États-Unis de la ville sainte comme capitale des territoires occupés dit Israël en décembre dernier, renforçant les tensions et provoquant la colère des Palestiniens.
Malgré le bain de sang, Washington continue de soutenir Israël sans réserve.
Les rassemblements de protestation précédaient également les commémorations annuelles de la Nakba, ou « catastrophes », faisant référence à la mise en place du régime factice israélien le 15 mai 1948, après l’expulsion de centaines de milliers de Palestiniens de leurs villes et villages.
Depuis, les Palestiniens de la bande de Gaza assiégée tentent dans le cadre de la « Marche du grand retour » de franchir la barrière hautement fortifiée qui sépare l’enclave d’Israël.
Des dizaines de milliers de Palestiniens sont arrivés pour participer au rassemblement, qui fait partie d’une initiative qui dure depuis plusieurs semaines et qui réclame le « droit au retour » des réfugiés palestiniens dans les zones d’où ils ont été expulsés en 1948.
Le droit au retour des réfugiés palestiniens est inscrit dans la résolution 194 de l’ONU, que le régime de Tel-Aviv s’est engagé à respecter lors de son admission à l’ONU, en 1949. Mais les résolutions de l’ONU sont toujours bafouées par ce régime d’apartheid, qui se considère au-dessus de toutes les lois internationales.
Source des photos : Centre palestinien d'information et Twitter