Les forces armées syriennes ont coupé les voies d'approvisionnement des terroristes dans la région d’al-Lajat (l’un des fiefs les plus importants des terroristes dans le sud de la Syrie). En d’autres termes, ils ont rompu la liaison entre al-Lajat et la ville de Deraa dans le Sud.
Après avoir rompu les voies de ravitaillement des terroristes à al-Lajat, l’armée syrienne a pu reprendre aux terroristes le district de Busra al-Harir. Des membres du groupe terroriste du Front al-Nosra (rebaptisé le Front Tahrir al-Cham) y sont nichés.
Au cours des dernières heures, les bombardements et les attaques aux missiles de l’armée syrienne se sont concentrés sur al-Mleha est, Busra al-Harir, Kafar-Nasej, Sama et Hirak, Nahta.
Située entre Deraa et Soueïda, la localité d’al-Lajat fait partie d’une zone difficile d’accès dans le sud syrien où sont retranchées les cellules terroristes, directement soutenues par le régime israélien.
Cette localité a servi depuis le début de la guerre contre l'Etat et l'armée syriens de lieu de rendez-vous où se retrouvent les officiers israéliens d'une part et les terroristes de l'autre. C'est toujours via cette localité que des armes et des munitions sont transités depuis la Jordanie voisine à destination des terroristes.
Al-Lajat se situe au sud de Damas et à 75 km du nord de Deraa. Le Front al-Nosra et d’autres groupes terroristes occupent quelques 300 km² de cette région syrienne.
Vendredi 22 juin, les forces de l’armée syrienne ont lancé les premières opérations de ce qui est une très grande offensive contre les terroristes dans le sud : les attaques ont été lancées depuis le village d’al-Bostan, de la base aérienne de Harran et du village de Sama al-Hanidat contre les terroristes actifs à l’est de Deraa.
" Les unités de l’armée syrienne ont lancé des attaques contre les positions des groupes terroristes dans la périphérie est de Deraa. Les forces syriennes utilisent des missiles pour briser les lignes de défense des terroristes », ont annoncé les sources déployées sur le champ de bataille.
Depuis un mois, armes et munitions sont massés aux portes de la province stratégie de Deraa, au risque de susciter les plus vives inquiétudes dans les rangs israéliens et occidentaux. Les Etats-Unis ne cessent d'ailleurs de lancer des mises en garde contre l'armée syrienne et la Russie pour les empêcher de lancer cette offensive qui devrait priver le régime de Tel-Aviv de ses agents "takfiristes" plantés dans le sud.
Des dizaines de véhicules blindés, de chars, de canons, de lance-missiles d’artillerie de l’armée syrienne ont été transférés à Busra al-Harir à l’est de Deraa depuis du Nord et du Nord-ouest de la province de Soueïda.
Selon des experts militaires, cette opération se concentrera sur trois zones, dont la première sera tel al-Harra et sa colline, la seconde les quartiers de la ville de Deraa en direction du point de passage d’al-Nusaib à la frontière jordanienne et la troisième sera la ville de Busra al-Harir.
Équipées de 50 chars et de 30 canons, et dirigées par le général de brigade Souheil al-Hassan, les forces spéciales de l’armée syrienne ont pris le chemin il y a cinq jours vers le sud de la province de Deraa.
Après la libération de la Ghouta orientale et la Ghouta de l’Ouest dans les alentours de Damas les yeux se sont rivés maintenant sur la province de Deraa, située dans le sud de la Syrie près de la frontière jordanienne et des hauteurs du Golan.
L’armée syrienne tente de reprendre le contrôle des frontières syro-jordaniennes et cette bataille va indubitablement mettre fin aux tentatives du régime de Tel-Aviv de créer une zone neutre dans le Sud.
Selon certaines statistiques, plus de 360.000 terroristes venus de 93 pays opérant dans plus de 100 groupes terroristes sont impliqués dans la crise syrienne. Mais ils n’ont toujours pas pu remplir leur mission imposée par leurs protecteurs et sponsors.
Ces groupes terroristes sont financés et soutenus militairement par divers pays, notamment l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et les États-Unis. Dans le même temps, ces groupes s’entre-tuent et lancent des attaques contre les civils, suite à des divergences d’intérêts dans le pays.