Selon Reuters, les ministres de l’Énergie des pays membres de l’OPEP ont décidé ce vendredi à l’issue de leur 174e réunion à Vienne de s’en tenir à la déclaration conjointe OPEP-non-OPEP qui prévoit une baisse journalière de production à hauteur de 1,8 million de barils, et ce, jusqu’à la fin 2018.
L’Iran exigeait surtout que les termes de cette déclaration, conclue en novembre 2016, soient respectés et qu’aucune hausse de production au-delà de 1 million de barils par jour ne soit permise. Certains membres de l’OPEP ont baissé ces derniers mois leur production jusqu’à 100 pour cent du quota autorisé par la déclaration de 2016. À l’issue de la réunion de ce vendredi, ces États ont décidé que cette baisse ne représenterait qu’un pour cent du quota autorisé.
L’accord d’aujourd’hui débouchera donc sur une hausse de production à hauteur d’un million de barils par jour. Conformément à l’accord, de 400 000 à 600 000 barils de plus arriveront à partir de ce vendredi sur le marché.
La déclaration du novembre 2016 prévoit une production quotidienne de 32,5 millions de barils pour chacun des membres. Ce plafond de production est respecté depuis janvier 2017 et il est depuis sans cesse prolongé.
Au cours de la réunion de ce vendredi, le ministre irakien du Pétrole a affirmé que son pays resterait indifférent aux sanctions US et qu’il continuerait à soutenir le swap du pétrole iranien.
Les tweets du président US menaçant l’OPEP ont plutôt aplani le terrain au consensus de ce vendredi. L’Iran et l’Algérie ont jusqu’au bout soutenu le maintien du plafond de production prévu par la déclaration de 2017 et cette solidarité a fini par porter ses fruits.