La revue américaine The New Yorker a annoncé que les Émirats arabes unis, appuyés par l’aviation israélienne, avaient lancé une intervention militaire dans la péninsule égyptienne du Sinaï dans le cadre de la « lutte anti-Daech ».
Ces derniers jours, la péninsule égyptienne du Sinaï est devenue la scène d’une coopération militaire entre Israël, les Émirats arabes unis et d’autres émirats du bassin du golfe Persique.
En vertu d’un décret émis par le prince héritier émirati, Mohammed Ben Zayed al-Nahyan, les forces émiraties, secondées par l’aviation israélienne, ont été déployées sur la péninsule du Sinaï afin d’entraîner et soutenir les effectifs de l’armée égyptienne.
« Les forces émiraties mènent parfois des opérations appelées des missions antiterroristes au Sinaï », ajoute The New Yorker.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu ne cherche pas actuellement à rendre publiques les relations entre le régime de Tel-Aviv et les gouvernements saoudien et émirati. Mais il va de soi qu’il appellera à long terme Mohammed Ben Zayed al-Nahyan et Mohammed ben Salmane à franchir des pas pour reconnaître Israël : une initiative imbuvable pour les Palestiniens.
Le gouvernement américain —en connivence avec certains pays arabes, dont l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Émirats arabes unis— projette de mettre en œuvre un « plan de paix » baptisé le deal du siècle qui, selon les experts, vise à gommer la cause palestinienne.