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Les navires américains, français et britanniques impliqués dans l’offensive saoudienne

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L’USS « Mason » photographié en septembre. ©AFP

Les navires américains, français et britanniques sont déployés au large de la côte occidentale du Yémen afin d’attaquer ce pays avec l’appui des avions saoudiens.

« Si Martin Griffiths, nouvel envoyé de l’ONU pour le Yémen poursuit le chemin de l’ex-émissaire onusien pour ce pays, Ould Cheikh, il est déjà voué à l’échec », a rapporté la chaîne de télévision al-Masirah citant, Mohammed Abdessalam, le porte-parole d’Ansarallah.

Martin Griffiths doit se rendre ce samedi 16 juin à Sanaa.  

Martin Griffiths, envoyé de l’ONU pour le Yémen. ©reliefweb.int 

« Au mépris des valeurs morales et humaines, l’ennemi a recours à une guerre psychologique et médiatique », a ajouté Mohammed Abdessalam.

Il a également fait part de la présence des navires américains, français et britanniques au large du Yémen pour attaquer ce pays.

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« L’ennemi envoie par bateau des aides pour les mercenaires saoudiens au large de la côte occidentale du Yémen », a-t-il poursuivi avant d’ajouter qu’ils sont plus forts que jamais et que les forces armées et les Comités populaires yéménites s’étaient rendus de l’autre côté des frontières yéménites.

En ce qui concerne l’attaque menée, vendredi 15 juin, dans la soirée, par la coalition autoproclamée contre le port stratégique d’al-Hudaydah situé en mer Rouge à 226 km de la capitale yéménite, Sanaa il s’est exprimé en ces termes : « La bataille d’al-Hudaydah est en effet une bataille américano-britannique et les pays agresseurs, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU) ne peuvent pas à eux seuls mener cette attaque.»

« Nous sommes fiers d’avoir combattu les agresseurs soutenus par les Occidentaux », a confié Abdessalam.

« La bataille d’al-Hudaydah est différente des autres batailles dans le Sud et la coalition d’agression est responsable de la crise humanitaire dans cette région », a-t-il précisé.

Et Abdessalam d’indiquer : «  jusqu’à présent l’envoyé des Nations unies n’a rien fait pour résoudre la crise yéménite. Ses actes ne visent qu’à camoufler les agressions de la coalition. Il joue un rôle partial comme son prédécesseur ».

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« Sur le front occidental, l’ennemi est dans l’impasse et ses objectifs ne sont pas atteints c’est pourquoi les pays agresseurs ont recours à la guerre psychologique », a-t-il poursuivi.

Des sources d’information ont fait part d’une rencontre, aujourd’hui, entre Griffiths et Abdelmalek al-Houthi, le chef d’Ansarallah yéménite. Lors de cette rencontre l’envoyé des Nations unies remettra les propositions des EAU pour la cessation de la bataille d'al-Hudaydah.

Malgré les mises en garde internationales contre l’aggravation de la crise humanitaire, les EAU et la coalition dirigée par l’Arabie saoudite ont entamé mercredi dernier une vaste offensive pour s’emparer du port d’al-Hudaydah sur la côte occidentale du Yémen.

Al-Hudaydah est situé sur les bords de la mer Rouge. Ce port est la seule voie humanitaire. De l’avis des analystes cette bataille causera la mort d’au moins 250 000 personnes et dégradera la situation humanitaire.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV